jeudi 24 juillet 2008

Notre avenir (2)


3) Bon à savoir

- Pour la banque mondiale, de 2006 à 2008, les prix alimentaires ont augmenté de 85%. Dans les pays pauvres, les dépenses alimentaires représentent 60 à 90% des budgets des ménages…

- La production d'un kilo de bœuf nécessite autant d'eau qu'une douche (débit de 18 litres par minute) quotidienne de 5 minutes pendant 2 ans.

- En Europe, chaque tête de bétail est subsidiée à plus de 2 euros par jour, soit un peu plus que le revenu journalier des 2/3 de la population mondiale.

- Un plein de 50 litres de bioéthanol correspond à 250 kg de maïs, de quoi nourrir une personne pendant une année.

- Par an, les avions commerciaux émettent autant de CO2 que toute l'Afrique.

- L'élevage industriel consomme autant de céréales qu'Indiens et Chinois réunis (moitié de la population mondiale).

- Le total des actifs financiers (crédits et spéculations) représente 160.000 milliards de dollars, soit trois à quatre fois le PIB mondial.

- Dans le Pacifique Nord, les courants océaniques charrient des millions de tonnes de plastique. Leur accumulation couvre désormais une zone grande comme 6 fois la France.

- Seuls 1,6% des dépenses militaires ou 4,3% des subventions agricoles sont nécessaires pour assainir les besoin en eau de 80% des Africains.

Source : http://www.ploutopia.over-blog.com/article-20670554.html

4) Un pas de géant pour le solaire
11 juillet 2008

Les cellules solaires, ça marche depuis les années soixante. Mais en raison de leur faible rendement et de leur prix de revient, franchir le seuil de compétitivité revient à gravir une montagne infranchissable. L’Américain Nanosolar avait ouvert une voie en fabricant des cellules cent fois plus minces. Des chercheurs du Massachusetts Institute of technology ont choisi une autre approche en transformant n’importe quel panneau de verre en concentrateur…
Il n’est pas si courant de voir des travaux très technologiques à l’honneur dans la revue Science. Mais les travaux de Marc Baldo et de son équipe ont pourtant été publié par la revue, à peine plus de trois mois après la soumission de l’article. Une célérité rare qui confirme l’intérêt de ces recherches.

Le panneau solaire vu par Baldo et son équipe est pour l’essentiel une plaque de verre. Sur la majeure partie, un revêtement "maison" capte le rayonnement solaire, le réémet à une longueur d’onde plus élevée tout en le piégeant et le guidant. 80% de l’énergie solaire atteint alors le pourtour de la vitre, où sont placées des cellules solaires optimisées pour ce rayonnement.
L’efficacité est spectaculaire puisqu’à surface active égale, les cellules photovoltaïques produisent cent fois plus d’électricité que dans des panneaux ordinaires. De plus, en empilant des couches aux propriétés différentes, on peut imaginer de fabriquer des panneaux dotés de cellules optimisées pour chaque type de fréquence lumineuse et doubler encore le rendement final. Aujourd’hui, la taille des vitrages est encore limitée à quelques centaines de centimètres carrés.
Selon Baldo, le revêtement du vitrage n’est pas onéreux et supporte aisément des irrégularités de surface. Le revêtement est une encre organique qui se dépose par un procédé d’imprimerie sur un verre très ordinaire. De cette manière, n’importe quel vitrage peut être conçu de manière à laisser passer 10% de la lumière, et convertir le reste en électricité. De quoi transformer les façades d’immeubles en centrales solaires!

Et ce n’est pas tout, car le procédé imaginé et testé au MIT peut aussi améliorer le fonctionnement des panneaux solaires traditionnels, en doublant leur efficacité, ont vérifié les chercheurs. Ils estiment que leur procédé pourrait être commercialisé en seulement trois ans. Reste à régler le procédé sur des grandes surfaces. Baldo et ses collègues ont déjà créé la start-up qui s’en chargera. Tandis que le prix de l’énergie grimpe en flèche, la montagne de la compétitivité du solaire pourrait rapidement être franchie.

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