samedi 29 août 2009

Et si l'on essayait ?

Une ville sur mesure
LE MONDE | 20.08.09 | 17h01 • Mis à jour le 20.08.09 | 17h01


Une autre ville est possible. Marleen Kaptein l'a inventée. A Culemborg, au centre des Pays-Bas, dans ce "coeur vert" auquel les Néerlandais tiennent tant, la dynamique sexagénaire fait de bonne grâce visiter son œuvre : le quartier de Lanxmeer, petite merveille d'urbanisme, d'humanisme et de nature mêlés, qui renvoie la plupart des essais de "villes durables" au rang de grossières ébauches. Une visite rafraîchissante, au moment où les écoquartiers bourgeonnent dans toute l'Europe, notamment en France - pas moins de 160 candidats ont répondu au "concours écoquartiers" du ministère de l'écologie, dont les vainqueurs devraient être annoncés à l'automne.


Ce qui frappe d'abord à Lanxmeer, c'est l'extraordinaire qualité du cadre de vie : des grappes compactes de petits immeubles poussés dans un désordre apparent, un dédale de chemins qui serpentent dans un fouillis savant de jardins luxuriants et d'étangs envahis de roseaux. Pas de voitures, pas de clôtures : une nature habitée. Mais l'essentiel ici est invisible : le quartier de Lanxmeer, avec ses 24 hectares, sa ferme biologique, ses espaces verts en pagaille, ses 40 000 mètres carrés de bureaux, ses trois écoles et ses 250 logements, est entièrement voulu, conçu, géré et entretenu par ses 800 habitants.

L'histoire commence en 1994, à Amsterdam. Costumière de théâtre formée à l'architecture bioclimatique et convertie à la permaculture, cette discipline venue d'Australie qui s'attache à réconcilier activité humaine et écosystèmes naturels, espaces urbains et agricoles, Marleen Kaptein est atterrée par les projets urbains des Pays-Bas. "Le gouvernement prévoyait de construire 800 000 logements, avec des budgets et des critères de qualité très réduits malgré le souci affiché du développement durable", se souvient-elle.

Convaincue que "les gens aiment être responsables de l'endroit où ils vivent", elle décide de "démontrer par l'exemple la viabilité d'un mode de vie écologique et d'une alternative aux logements standards qui nous sont imposés sans qu'on ait notre mot à dire."

Bâtir de toutes pièces un modèle de ville alternative ? Beaucoup auraient renoncé. Pas Marleen Kaptein. A force d'énergie et de conviction, elle crée une fondation, EVA, et attire sous sa bannière un groupe de spécialistes - architectes, urbanistes, scientifiques, experts des questions d'eau et d'énergie - et pas moins de 80 familles prêtes à se lancer dans l'aventure !

De réunions en discussions, la petite bande se prend au jeu et dessine une ville idéale fondée sur la permaculture, mêlant lieux de vie, de travail et de loisirs dans une architecture en harmonie avec la nature, où le cadre de vie favorise l'épanouissement de chacun et l'éveil des enfants.

Ne reste plus qu'à trouver une municipalité assez folle pour leur donner carte blanche. Ce sera Culemborg. Cette ville de 30 000 habitants souhaite alors urbaniser un terrain sensible situé à deux pas de la gare, sur un site de captage d'eau potable. Pas question de laisser la moindre pollution s'infiltrer dans la nappe en sous-sol. Le projet EVA tombe à pic. Pendant des mois, des ateliers de design urbain réunissent équipe municipale, spécialistes de tout poil, promoteurs et futurs résidents. En 1998, enfin, le quartier est dessiné. Pour la toute première fois aux Pays-Bas, un plan urbain a été conçu par ses habitants.

Depuis, il a fait la preuve de sa réussite. Les premiers bâtiments, des immeubles collectifs formant cercle autour de jardins ouverts, datent d'il y a dix ans. Les derniers, de séduisantes villas doublées d'une immense véranda en forme de serre horticole, sont en cours d'achèvement.

Côté écologie, la géothermie, des panneaux solaires et de petites éoliennes permettent un recours minimal aux énergies fossiles - avec en point de mire l'autosuffisance énergétique. Eaux de pluie et eaux usées sont récupérées et purifiées de manière naturelle dans les bassins étanches qui rythment le terrain. Les constructions, parfaitement isolées, font la part belle à l'architecture bioclimatique, aux matériaux non polluants. Les voitures sont tenues à l'écart sur un parking en bordure du quartier qui offre moins d'une place par foyer - mais un système d'autopartage est là pour dépanner.

"Lanxmeer est une démonstration de ce qu'on peut faire pour améliorer l'approche environnementale dans l'urbanisme et la construction, mais ce n'est pas une fin en soi, tempère Marleen Kaptein. L'important c'est que cela forme un paysage agréable et un milieu vivant, dans lequel nous aimons habiter. Nos bassins de rétention d'eau et de filtrage sont efficaces, c'est important, mais ce sont d'abord de beaux étangs."

Côté vie sociale, là aussi, contrat rempli. De la centrale de chauffage à l'entretien des jardins, de la conception des squares à la gestion de l'eau, les habitants s'occupent de tout, en commissions professionnelles ou en groupes informels, aidés par des subventions de la ville de Culemborg là où les services municipaux interviennent d'habitude. Dans la ferme urbaine qui fournit le quartier en produits bio, familles et écoliers viennent s'éduquer aux joies du jardinage et de l'écologie, partager binettes et cueillette, pique-niquer au milieu des moutons.

Une communauté ? Surtout pas. "Je me réjouis de connaître plus de 300 personnes par leur nom à Lanxmeer grâce à ce que nous faisons tous ensemble, alors qu'un Européen moyen est capable de nommer moins de vingt de ses voisins. Mais on n'a pas besoin d'être bons copains, bons voisins, assure la bonne fée du quartier. Personne n'est forcé de participer. Pour ma part, je suis très individualiste... Les quelques insatisfaits qui sont partis ne critiquaient pas le côté participatif, au contraire : ils regrettaient le manque de vie communautaire !"

Une réserve de bobos ? Pas tant que ça. Les prix de l'immobilier sont les mêmes qu'ailleurs à Culemborg. Et pas moins de 30 % de logements sociaux sont disséminés dans le quartier, dont les locataires s'investissent dans la vie collective au même titre que les propriétaires. "On a beaucoup moins de turnover ici que dans le reste de notre parc, remarque Jan van Wiggen, le bailleur social. Les gens s'habituent très vite à ce fonctionnement participatif. Cela démontre que c'est un mode de vie normal, et non un acte militant."

Dans le monde enchanté de Lanxmeer, on trouve encore une résidence pour personnes âgées, fondée et entièrement autogérée par une brochette de jeunes retraités amis depuis l'université. Une école au profil bizarre, construite brique après brique par les voisins, et une foule d'amis de passage au fil d'un chantier resté dans les mémoires comme un joyeux bazar. Toutes sortes de jeux et de petits coins pour enfants, les plus petits passant leurs commandes aux adultes par l'intermédiaire des plus grands.

Le conte de fées, c'est la loi du genre, a ses méchants et ses regrets. "Le projet a été retardé, tout ça a pris trop longtemps", soupire Marleen Kaptein. "Quelques promoteurs pressés de vendre ont détourné la règle et imposé des logements avec stationnement, ramenant la voiture au coeur du quartier." Sans oublier que la centrale censée convertir les eaux usées en biogaz n'a jamais vu le jour, pas plus que l'ambitieux complexe dédié au développement durable, avec centre de conférences, hôtel et restaurant. Trop cher.

Surtout, constat amer, malgré les milliers de visiteurs reçus chaque année, bien peu d'émules ont propagé le modèle de Lanxmeer : dans beaucoup d'écoquartiers, seule une mince couche de vert camoufle un urbanisme gris ordinaire et la participation des habitants se résume à de soporifiques réunions d'information.

Lanxmeer n'est pourtant pas complètement isolée. D'autres écoquartiers coopératifs existent, comme ceux de Süd-Stadt à Tübingen, en Allemagne. Et dans toute l'Europe, des dizaines de villes et des milliers de citoyens prennent en main leur destin urbain, favorisant les transports non polluants, les énergies renouvelables et les produits locaux, encourageant la mobilisation collective et la démocratie participative.

En Italie, quatre municipalités ont créé il y a dix ans, sur le modèle du "slow food" (mouvement anti-fast-food), le réseau des "villes lentes", qui fédère aujourd'hui cent adhérentes du monde entier. Leurs élus refusent le gigantisme, bannissent les hypermarchés, repoussent l'automobile, interdisent les OGM, multiplient les espaces verts et les équipements collectifs.

En Grande-Bretagne, la permaculture a inspiré à des militants associatifs le mouvement des "villes en transition". Ses animateurs se préparent dans l'allégresse à la double échéance de la fin du pétrole et du changement climatique en embarquant qui le veut dans la quête citoyenne de l'autarcie énergétique et alimentaire.

La vague s'est formée en 2006 à Totnes, petite ville anglaise de 8 000 habitants, avant d'irriguer une centaine d'initiatives, des Etats-Unis au Japon en passant par l'Australie.

A quand un Lanxmeer français ? Des projets de coopératives d'habitants fleurissent sur tout le territoire, portés par des citadins désireux de dessiner ensemble les contours de leur logement et de leur quartier, dans un esprit d'écologie, de solidarité et de rejet du marché. Seul problème : ce modèle de propriété collective et de gestion partagée, courant en Suisse, au Danemark ou au Québec, est interdit en France depuis la loi Chalandon en 1971. Pas si facile de changer de mode de ville.

13 commentaires:

  1. Une question monsieur Alpern puisque nous sommes dans l'ère de l'écologie,surtout pour taxer les français une des raisons que l'UMP n'a pas fait de campagne pour les Européennes ayant laisser la place aux verts, la taxe carbone n'est qu'un début !
    Vous même que faites vous écologiquement chez vous ?

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  2. Un exemple intéressant facilement reproductible chez nous mais ... bien-sûr sous certaines conditions :

    - Des aides fiscales et financières tant aux communes volontaires qu'aux futurs habitants
    - Un aide réelle pour l'ingénierie du projet : la Région pourrait s'en charger
    - Un cahier des charges, un charte de vie commune et peut-être un label

    En tous cas, un bon exemple de vivre ensemble et de mixité sociale. Quant à exclure la voiture ? Il faut y réfléchir. La voiture n'est pas à bannir mais à "domestiquer". Moins de voitures ne veut pas dire plus de voitures du tout. un séjour récent à Paris me montre à quel point ce sont les riches ou les plus pauvres qui se passent de voitures. il est plus intéressant de réfléchir à la restriction de son usage : par les transports en commun, le commerce de proximité, les services divers à la personne, l'usage "sécurisé" du vélo.

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  3. Sur un sujet différent : (toujours le journal "LE MONDE" d'aujourd'hui. La grande distribution aborde la rentrée avec inquiétude. La crise, la montée du chômage fait craindre un baisse des achats et donc du chiffre d'affaires des grandes surfaces !!! la faute à qui ????
    Si l'importation massive des produits à bas prix venus des pays émergents n'avaient pas mis à mal nos entreprises locales et donc l'emploi ......
    Sans parler du surcoût énergétique et de la durée de vie même de ses produits low-cost vite acheter, vite jeter et donc à détruite ou dans le meilleur des cas à recycler. Il est temps de revenir à la raison. La crise modifie les habitudes d'achat et va peut-être refaire revenir les consommateurs vers les commerces de centre-ville à la seule condition que ceux-ci proposent des produits et des services à la hauteurs de ce qui est attendu...
    Intéressant pour ceux qui réfléchissent à la ville de demain et voilà sans doute une occasion de réfléchir à l'usage raisonné de la voiture ....
    A suivre ....

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  4. Lu sur le blog de Briois (commentaire d'une dénommée Chantal):

    « Les médias sarkolatres nous informent d'une hausse de natalité , ils omettent de préciser que cette progression vient de l'entrée de l'immigration .


    Nous français voulons des enfants élevés dans la dignité et le courage , non en nombre comme les lapins pour profiter de la perfusion sociale et ensuite les livrer à eux même pour finir en guerre des gangs. »

    Et bien voilà, on se lâche!

    C'est certainement passible de la loi réprimant le racisme et la discrimination?

    Sirius

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  5. A Ying-Yang:

    Je suis pas sûr d'avoir bien saisi le sens de la première partie de votre commentaire. Si vous voulez dire que la fiscalité écologique va s'imposer(!), je pense que vous n'avez pas bien compris. Je résume les 2 voies qui doivent être utilisées:
    - la diminution des consommations. Dans les habitations, on considère que l'on peut réduire, par de simples travaux d'isolation, de 30 à 50% les consommations d'énergie.
    Ceux qui n'ont pas les moyens de procéder à ces travaux (très rapidement rentable), malgré les taux à prêt zéro, ont la possibilité de voir avec leur bailleur social (qui ont tous mis en place une procédure) ou leur bailleur privé (la loi Grenelle a prévu le cas: nous en reparlerons).

    - Évidemment la taxe carbone frappera ceux qui ne feront aucun effort: rouler moins, prendre un peu plus les transports en commun,travaux (isoler une toiture ou des fenêtres ne coûte pas très cher et "rapporte gros"). Je ne sais pas encore quelles seront les modalités de cette taxe, mais effectivement, il faudra qu'elle ne coûte rien aux plus défavorisés...

    Sur ce que je fais personnellement?
    Des choses simples, que beaucoup font, j'en suis sûr. J'ai des thermostats dans les pièces, je ne chauffe la journée qu'à 19 dans les pièces de vie, et à 16/17 la nuit.
    Je n'ai pas de voiture: j'utilise les transports en commun (bus, train), je marche. Il m'arrive de louer une voiture ou d'en emprunter... par exemple quand je dois me rendre à Lille, dans les tranches horaires où il n'y a pas de train! (entre nous: mon budget déplacement a été fortement réduit!).
    J'essaye d'acheter des produits d'alimentation locaux, voir nationaux, mais très rarement venant de hors la France métropolitaine (j'aime les bananes...).

    J'ai bien conscience que je pourrais faire mieux: j'emprunte trop l'avion, par exemple (mais j'essaye de rendre visite régulièrement à mes enfants qui habitent très, très loin de la France).
    Evidemment chaque cas est différent et tout le monde ne dispose pas d'une gare ou d'un arrêt de bus près de chez soi; certains ont besoin de leur véhicule pour le travail ou conduire et aller chercher les enfants, etc.
    L'essentiel est de faire un effort: cela fait du bien à la planète et à son...portefeuille!

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  6. A Anonyme de 19H39

    D'accord entièrement avec vos réflexions.

    Les aides auxquelles vous faîtes référence existent (Conseil régional ).

    Je suis sûr que le Président de la CAHC nous a lus, et je pense que ce genre de test doit lui plaire...

    A Anonyme de 19H53

    Vous avez mille fois raison! C'est pour cela que je considère que l'opportunité du tramway à Hénin est aussi importante: quelle ville souhaitons-nous dans les prochaines années?
    Il est sûr que nous allons assister à un retour des commerces en centre ville: il faut l'anticiper!

    Le pétrole va se raréfier et l'essence coûtera plus chère: il faut l'anticiper.

    Le lien social sur HB se disloque: il faut y remédier en rapprochant ceux qui sont isolés.

    De nouveaux quartiers vont se créer à HB, une nouvelle gare pourrait naître: il faut anticiper.

    Le tracé du tramway est important, mais comme vous le constater il nous faut aussi anticiper le HB de demain.
    C'est toute la noblesse de la politique.
    Pour cette raison, je dénonce les politiques démagogues qui dénoncent le tramway pour de pures raisons tacticiennes...

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  7. imaginons hénin sans tramway quand toutes les autres communes sur un axe entre béthune/liévin/douai/lille(tram train) en bénéficieront et que le carburant aura atteint des sommes astronomiques
    je suis sûr qu'on parlera encore de nous à la télé...
    tetm

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  8. Monsieur Alpern perso j'économise sur pas mal de produits ménagers très nocifs pour la santé, en les faisant moi même , très peu couteux et très bon pour l'environnement , je n'ai jamais eu besoin du grenelle pour être écologique ayant appris tout ceci par ma mère malgré tout décédé du cancer comme grand-Ma et mon arrière grand-Ma etc ...
    Échapperai-je à cette hérédité nul ne le sait voilà la raison de "mon" écologie , héritage pour ma fille .

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  9. A Tintin et Milou: il faudra remettre ton commentaire à la suite de mon article de demain!
    Bravo pour l'anticipation!

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  10. A Ying-Yang:

    J'espère pour vous qu'il n'y a pas d'hérédité...

    Est-ce que vous savez qu'il existe 100 000 molécules mises sur le marché sans aucun contrôle (sauf notice fournie par le fabricant ou l'importateur).

    La procédure Reach qui impose dorénavant les analyses qui doivent être fournies, ne touchera que 2000 produits! C'est une avancée, certes, mais songez qu'ainsi, pour le moment, 98 000 produits, peut-être toxiques,sont sur le marché! Pensez à tous ces pesticides, insecticides, colles de moquettes, éther de glycol dans les peintures, formaldéhydes dans le mobilier, etc... qui nous entourent dans notre vie quotidienne!

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  11. sirius
    tu as raison, ces propos sont certainement passibles de la loi.
    mais combien d'efforts et pour quels résultats?
    nous ne sommes pas comme eux, la sanction nous suffit, eux ils s'en repaissent
    je pense qu'ils sont leurs propres ennemis. laissons accoucher leurs cerveaux de leurs idées...
    t et m

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  12. J'aime les bananes ?

    Quel genre ?

    et de toutes façon

    On s'en fout ! !

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  13. Même si je ne connais pas les noms excats des produits toxiques, y'en a trop,je connais mieux les noms des plantes qui aide à la guérison.
    Je sais que la peinture est aussi nocif seulement elle est plus recommandé pour l'intérieur car en séchant le produit s'évapore voilà pourquoi il est recommandé de peindre l'intérieur avec les fenêtres ouvertes , contrairement à la colle de tapisserie qui reste toujours d'où la nocivité .

    Tout aussi nocives les produits que les ménagères utilisent chaque jour, qui passent à travers les pores de la peau tout comme les vaporisateurs(ex vitres) qu'elle inhalent , moi c'est tous ces produits là que je fais moi même.

    Un exemple dans un vaporisateur dont j'ai vidé le contenu , j'ai mis un quart de verre de vinaigre blanc , 5 gouttes de H.E d'eucalyptus et remplir le flacon d'eau et juste avec ce produit naturel et économique vous pouvez tout nettoyer et désinfecter dans votre maison sans risque d'inhalation dangereuse.
    Je fais mon produit lessive, mon produit vaisselle et bien d'autres encore, d'ailleurs à la caisse des magasins si vous voyez une caisse remplie de bouteilles de vinaigre, de paquets de cristaux de soude vous serez que c'est moi.lol

    Lisez donc le lien et vous comprendrez une des raisons des nausées de la chimio ,ma mère en a souffert terriblement .
    27 années de cobaye anéanti en 3 mois de pire souffrance que je ne n'oublierai jamais.
    Une des raisons que je ne ferai jamais subir ceci à mes enfants car j'y mettrai un terme avant.

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