Comment donc passons-nous de notre souci de concilier notre double intérêt particulier et général au développement harmonieux de la planète?
Comment applique-t-on le principe du développement durable individuel à celui de la société?
Comment concilie-t-on les 4 champs du DD (l'économie, le social, l'environnement et la bonne gouvernance, au niveau d'une société?
Prenons l'exemple d'un tramway entre Lens et Hénin-Beaumont. On ne pourra parler de projet durable que si les 4 éléments sont réunis:
- sur le plan économique: des emplois sur le chantier, en maintenance, ainsi que la possibilité dans l'avenir de voir des entreprises venir s'installer près du passage du tram, pour faciliter l'accès de leur personnel;
- sur le plan social: résorption du chômage, formation du personnel, meilleure santé au travail avec moins de stress et de fatigue (cela est valable aussi pour les scolaires), possibilité accrue de s'évader de chez soi et de connaître le monde extérieur, moins d'accidents de la route...
- sur le plan environnemental: diminution des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, par une utilisation moindre des transports individuels, préservation de la biodiversité, etc
- sur le plan de la gouvernance: non seulement il est nécessaire d'informer utilisateurs, riverains et citoyens en général, mais il faut débattre avec eux. Une fois installé, il convient d'associer ces personnes à l'amélioration du service.
Si l'un de ces 4 piliers manque, nous ne sommes plus dans un projet durable.
Si l'on prend l'exemple de la construction d'une nouvelle entreprise, plusieurs aspects non pris en compte peuvent compromettre l'aspect durable de son implantation et avoir des conséquences négatives sur une catégorie de personnes (riverains ou personnel, par exemple):
- si, par exemple, il y a peu de valeur ajoutée, ou qu'il s'agisse d'entrepôts, les retombées économiques peuvent être faibles. Dans ce cas, d'ailleurs, les collectivités ne devraient pas financer;
- si l'entreprise embauche beaucoup d' intérimaires ou de personnel en contrat précaire, nous ne
sommes pas dans un projet durable. Si de plus la formation n'est pas prise en compte, on se demande quel est l'intérêt de favoriser ce type d'implantation. L'activité dangereuse doit pouvoir être compensée par des mesures de sécurité exemplaires. Ne réinstallons pas des Metalleurop, même si cela crée des centaines d'emplois, car nous finirons par payer, finalement, la casse...De même si l'entreprise ne pratique pas une politique salariale égale pour hommes et femmes, ou discrimine à l'embauche.
- si l'entreprise ne respecte pas l'environnement (rejets industriels dans l'eau ou dans les airs) ou si elle ne dispose pas d'un plan de déplacement pour son personnel, autre exemple, elle ne s'inscrit pas dans la volonté des pouvoirs publics de promouvoir un autre type de développement...
- une entreprise dans laquelle l'information ne circule pas n'est pas une entreprise exemplaire.
Ce dernier cas illustre bien que les collectivités ont une influence sue les politiques de développement durable, puisqu'elles peuvent éventuellement moduler leurs aides en fonction du respect des demandeurs des critères de DD. La collectivité apportant elle-même des services de qualité...
Puisque l'on parle de collectivités, comment une ville peut-elle être durable?
- économiquement, elle favorisera les entreprises qui respectent les critères qu'elle aura fixés;
- elle créera les conditions qui permettront à son personnel de travailler dans de bonnes conditions: crèches, cantines..., permettra à son personnel de se former, au-delà de ce qu'exige la loi; elle embauchera des personnes handicapées. Elle ouvrira des chantiers d'insertion;
- elle fera isoler ses bâtiments et, fera la promotion de telles pratiques auprès des habitants. Elle créera des jardins ouvriers. Tout le matériel roulant de la ville sera à énergie propre. Elle fera un audit de son éclairage public. Elle pratiquera la gestion différenciée des espaces verts.
- elle n'aura de cesse d'informer ses citoyens et de confier un budget aux conseils de quartiers.
En somme, le développement durable est bien la préservation des biens communs à tous: l'Homme, la société et leur environnement (air, eau, terre).
Bien sûr, de nombreuses questions se posent:
- quel type de développement souhaitons-nous: plus de biens matériels, plus de bien-être...
- quel type de consommation voulons-nous privilégier?
- que sommes-nous prêts à payer pour vivre mieux?
- que sommes-nous prêts à faire pour l'intérêt général?
- quel est le rôle des collectivités locales?
- comment donner du travail à tous?
- comment devons-nous gérer les conséquences de l'allongement de la durée de vie?
etc, etc...
Vous remarquerez que toutes ces questions ainsi que tout ce qui a été évoqué, c'est de la politique.
Il faut faire de la politique et il nous faut, outre des femmes et des hommes politiques, des citoyens qui s'engagent!
Comment applique-t-on le principe du développement durable individuel à celui de la société?
Comment concilie-t-on les 4 champs du DD (l'économie, le social, l'environnement et la bonne gouvernance, au niveau d'une société?
Prenons l'exemple d'un tramway entre Lens et Hénin-Beaumont. On ne pourra parler de projet durable que si les 4 éléments sont réunis:
- sur le plan économique: des emplois sur le chantier, en maintenance, ainsi que la possibilité dans l'avenir de voir des entreprises venir s'installer près du passage du tram, pour faciliter l'accès de leur personnel;
- sur le plan social: résorption du chômage, formation du personnel, meilleure santé au travail avec moins de stress et de fatigue (cela est valable aussi pour les scolaires), possibilité accrue de s'évader de chez soi et de connaître le monde extérieur, moins d'accidents de la route...
- sur le plan environnemental: diminution des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, par une utilisation moindre des transports individuels, préservation de la biodiversité, etc
- sur le plan de la gouvernance: non seulement il est nécessaire d'informer utilisateurs, riverains et citoyens en général, mais il faut débattre avec eux. Une fois installé, il convient d'associer ces personnes à l'amélioration du service.
Si l'un de ces 4 piliers manque, nous ne sommes plus dans un projet durable.
Si l'on prend l'exemple de la construction d'une nouvelle entreprise, plusieurs aspects non pris en compte peuvent compromettre l'aspect durable de son implantation et avoir des conséquences négatives sur une catégorie de personnes (riverains ou personnel, par exemple):
- si, par exemple, il y a peu de valeur ajoutée, ou qu'il s'agisse d'entrepôts, les retombées économiques peuvent être faibles. Dans ce cas, d'ailleurs, les collectivités ne devraient pas financer;
- si l'entreprise embauche beaucoup d' intérimaires ou de personnel en contrat précaire, nous ne
sommes pas dans un projet durable. Si de plus la formation n'est pas prise en compte, on se demande quel est l'intérêt de favoriser ce type d'implantation. L'activité dangereuse doit pouvoir être compensée par des mesures de sécurité exemplaires. Ne réinstallons pas des Metalleurop, même si cela crée des centaines d'emplois, car nous finirons par payer, finalement, la casse...De même si l'entreprise ne pratique pas une politique salariale égale pour hommes et femmes, ou discrimine à l'embauche.
- si l'entreprise ne respecte pas l'environnement (rejets industriels dans l'eau ou dans les airs) ou si elle ne dispose pas d'un plan de déplacement pour son personnel, autre exemple, elle ne s'inscrit pas dans la volonté des pouvoirs publics de promouvoir un autre type de développement...
- une entreprise dans laquelle l'information ne circule pas n'est pas une entreprise exemplaire.
Ce dernier cas illustre bien que les collectivités ont une influence sue les politiques de développement durable, puisqu'elles peuvent éventuellement moduler leurs aides en fonction du respect des demandeurs des critères de DD. La collectivité apportant elle-même des services de qualité...
Puisque l'on parle de collectivités, comment une ville peut-elle être durable?
- économiquement, elle favorisera les entreprises qui respectent les critères qu'elle aura fixés;
- elle créera les conditions qui permettront à son personnel de travailler dans de bonnes conditions: crèches, cantines..., permettra à son personnel de se former, au-delà de ce qu'exige la loi; elle embauchera des personnes handicapées. Elle ouvrira des chantiers d'insertion;
- elle fera isoler ses bâtiments et, fera la promotion de telles pratiques auprès des habitants. Elle créera des jardins ouvriers. Tout le matériel roulant de la ville sera à énergie propre. Elle fera un audit de son éclairage public. Elle pratiquera la gestion différenciée des espaces verts.
- elle n'aura de cesse d'informer ses citoyens et de confier un budget aux conseils de quartiers.
En somme, le développement durable est bien la préservation des biens communs à tous: l'Homme, la société et leur environnement (air, eau, terre).
Bien sûr, de nombreuses questions se posent:
- quel type de développement souhaitons-nous: plus de biens matériels, plus de bien-être...
- quel type de consommation voulons-nous privilégier?
- que sommes-nous prêts à payer pour vivre mieux?
- que sommes-nous prêts à faire pour l'intérêt général?
- quel est le rôle des collectivités locales?
- comment donner du travail à tous?
- comment devons-nous gérer les conséquences de l'allongement de la durée de vie?
etc, etc...
Vous remarquerez que toutes ces questions ainsi que tout ce qui a été évoqué, c'est de la politique.
Il faut faire de la politique et il nous faut, outre des femmes et des hommes politiques, des citoyens qui s'engagent!
Ca y est ... la municipalité propose d'installer un comité des "sages" pour travailler sur le projet du tramway. Des noms circulent : Robert Duvieuxbourg, Jean-Claude Delhaye ... 2 ex-élus de qualité qui connaissent leur sujet. J'espère Alain que tu pourras t'associer à cette initiative tant attendue.
RépondreSupprimerAyant été absent quelques jours, je réponds, ci-dessous, à quelques remarques ou commentaires récents:
RépondreSupprimer1- A T et M qui le 25/10 à 11H40 s'inquiétait, dans les propositions de Sirius, de ce que deviendraient les communes rurales dans une fusion Région/départements: je pense que les structures administratives devraient perdurer...D'ailleurs, une fusion des 2 collectivités devraient aboutir à une redéfinition complète du rôle de la nouvelle collectivité et non pas à une juxtaposition des existants...D'accord avec T et M sur le fait que les considérations financières ne sont qu'un prétexte pour "vendre" la réforme. Je rappelle que, telle qu'elle est envisagée, cette réforme n'a pour objet que de permettre à l'UMP de conquérir des collectivités locales. Le reste pour le moment n'est que gesticulations verbales...
2- Pour l'anonyme du 25/10 15H53 et 18H37, je dirais que le budget du Conseil Général étant de 1,530 milliard d'euros (BP 2009), je présume que les indemnités des 77 conseillers s'élevent à 6 millions d'euros (y compris formation, soit moins de 0,5% du budget). Si on ajoute les assistants, secrétaires, bureaux, frais de déplacements...je pense que l'on reste encore à moins de 1% du budget... cela reste raisonnable pour que la démocratie puisse s'exercer...
3- A FY le 25/10 22H57: la situation démocratique est grave...je pense que nous pouvons éviter une "révolution" si en 2012, Sarko est battu. Mais si Sarko 2 succède à Sarko 1 , nous risquons d'entrer dans une phase de turbulences (Internet sera, à cet effet, primordial).
4- Anonyme 27/10 11H03: sur le sort des 8000 agents du département du Nord. Je ne pense pas qu'une redistribution des compétences entraîne une suppression de postes: certes les lieux d'affectation changeront, mais je ne crois pas que la réforme soit préjudiciable aux agents. Néanmoins il conviendra d'être vigilant, comme vous l'êtes!
5- A Anonyme de 10H53 le 27/10: bien sûr le Bloc Identitaire est d'extrême-droite et nous le combattrons au même titre que le FN!
6- Anonyme du 27/10 qui évoquait 2 cas dans mes estimations pour les Régionales:
- je suis à peu près convaincu que Sarko choisira V.Létard (et Borloo) pour conduire la liste de droite, et, ce, au détriment de T.
Lazaro, qui n'est pas un rassembleur, comme l'est la fille de F.Decourrières (Président de VA et personnalité valenciennoise).
-Quand à DLR, s'il est en mesure de faire une liste, ce ne pourrait qu'être une bonne nouvelle (non seulement parce que sur la XIV ème, PW, son représentant, est quelqu'un d'estimable), mais aussi parce que cela divise encore plus la droite...Modem, DLR, les extrême-droites, UMP!)
7) Anonyme 29/10 17H10: vous voulez parler de François Dubout (dit Nénesse), ex-homme de gauche, qui m'avait téléphoné en 1992, pour créer une section calaisienne de mon association Fraternité 62, dont l'objet était de lutter contre le FN!). Il a été élu en 2004 conseiller régional, est en dissidence avec le FN (est resté avec C.Lang). Il s'est désisté, en 2008, comme vous le rappelez, au deuxième tour des municipales, à Calais, pour que Natacha Bouchard, UMP, batte J. Hénin, PC.
Quel fut le prix de ce désistement?
8- A T et M (20/10): tout à fait d'accord avec toi pour regretter l'avarice actuelle de Jean-Eric, quant à ses commentaires toujours pertinents!
J'ai bien compris les 2 exemples, mais comment va-t-on arriver à ce que le DD soit pris en compte par tous?
RépondreSupprimerPour répondre au commentaire précédent, il n'y a que 3 possibilités:
RépondreSupprimer- la vertu des individus (je ne suis pas sûr que cela soit suffisant LOL!)
- les subventions: en fonction des critères retenus, les collectivités ne financent que ceux qui s'y conforment
- la fiscalité: elle devrait servir à financer ceux qui font les efforts,et les collectivités qui investissent. Ainsi, il faut taxer les comportements anti écologiques: une taxe carbone "intelligente" est nécessaire, mais il y a d'autres sources: suppression du bouclier fiscal, augmentation des taux sur l'les tranches supérieures de l'IRPP, imposer à nouveau les successions et les donations, augmenter la TVA sur les produits de luxe...
Elles sont excellentes toutes ces propositions M. Alpern mais ce n'est que du bon sens et je n'ose imaginer que les pouvoirs politiques à tous les niveaux que ce soit n'ont pas ce bon sens, donc oui il faudrait mettre en place toutes ces mesures mais concrètement elle ne seront pas applicables tant que les politiques s'emploieront à juste être réélus et tant que les entreprises auront des taxes professionnelles ou autre chômage comme moyens de chantage.
RépondreSupprimerVous dites "- que sommes-nous prêts à payer pour vivre mieux?". Je vous arrête de suite car il ne faut en aucun payer pour mieux vivre, c'est juste une question de volonté ou alors nous n'avons pas la même conception du "mieux vivre".
Vous l'imagez pourtant très bien avec votre phrase "moins de biens, plus de bien-être"
Je ne vous connais pas M. Alpern mais votre discours est tellement juste, beau (trop peu être ...) qu'il me laisse perplexe. Votre conclusion aurait était parfaite (des citoyens qui s'engagent ...) si vous n'aviez pas ajouté que les politiques étaient indispensables !
ça laisse pour le coup, un goût de déjà vu, déjà entendu ...
Et si le développement durable à Hénin Beaumont commençait par aller ramasser les déchets qui défigurent cette ville et en particulier ceux de la rue Émile Zola !
Voir point 22 sur ma carte de géolocalisation des déchets : http://www.communitywalk.com/pas_de_calais_france/les_pollutions_du_pas_de_calais/map/432769
A Mister Klean:
RépondreSupprimerQuelques remarques sur vos commentaires très pertinents
1- "les politiques ne servent à rien".
- les citoyens ayant, jusqu'à présent,abdiqué leur engagement politique, en faveur d'autres citoyens qu'ils élisent, c'est à ces derniers qu'échoit la responsabilité de changer, moderniser, gérer, etc notre société et je ne vois pas comment faire autrement! Bien entendu tous les élus ne sont pas mus par ce moteur... Que fair?: a) que les élus (encore eux!) modifient les lois, en ce qui concerne le cumul des mandats, maladie rongeant notre démocratie...et la dévoyant.
b) que les électeurs utilisent leur droit de vote pour répudier ceux qui manquent à leurs responsabilités.
- quand les citoyens auront "récupéré" leurs droits, ils éliront des représentants (il me paraît difficile d'éviter la démocratie représentative)à qui ils ne donneront pas de "chèque en blanc"...
Donc des élus, oui, mais d'autres élus (à réinventer).
2- "Nous sommes des moutons prisonniers d'un système capitaliste".
Oui, mais...
Faut-il changer les hommes avant le système? Qui peut libérer les hommes du système? Qui peut réformer le système si ce n'est les hommes? Quels hommes doivent changer le système? Et au nom, de quoi?
Si nous regardons l'histoire humaine, le sujet n'est pas nouveau.
Confidentiellement (!), je pense que seule une révolution peut conduire à autre chose. Probablement pas une révolution type 1789, mais une révolution par la prise en mains de leur destin par les hommes. Et je pense qu'Internet peut être un formidable outil de libération("à suivre").
3- "Quel prix sommes-nous prêts à payer pour vivre mieux?".
En écrivant cela je pensais, à quoi sommes-nous prêts à renoncer? Or, je suis certain que ce prix n'est en fait pas un prix. Il pourrait apparaître, comme tel, au "premier abord" ou dans un "premier temps". Exemples:
- premier abord: l'abandon du véhicule personnel. Les gens ne veulent pas y renoncer pour prix de leur liberté. Quand on regarde de près, il n'y a aucun prix à payer, tout est bénéfice: santé, portefeuille, lien social...car si l'on ne peut toujours marcher, rouler à bicyclette, covoiturer ou utiliser les transports en commun et le taxi, on peut profiter de l'auto-partage
- "premier temps": manger sainement peut au départ coûter un peu plus cher. Sauf que les gains de santé (moins de visites chez le médecin), la consommation de protéines autres que la viande (aliment le plus cher), le potager personnel ou partagé, diminuent le prix à payer au bout d'un certain temps...sans parler de la pression sur les prix par des consommateurs de plus en plus avertis... Et sans parler du bonheur de manger mieux!
c est pas binaisse mais on devrait l appeler gaston lagaffe prendres des ex darchicourts
RépondreSupprimerfranchement je ne fais aucune confiance au monde politique , aux soit disant vieux sages , etc pour définir un choix aussi important que , d'une le choix d'un "tramway " puis dans la foulée son trajet ; désolé mais me semble t il , afin de ne point réaliser l'irréparable , en clair ce projet est il vraiment nécessaire , vos sages , élus du siécle dernier , sans leur faire offense , j'ai leur age , un vécu professionnel interessant mais je ne me sent pas suffisamment instruit ; le sont ils eux.il faut arrêter les conneries , à chacun son job , et je sais de quoi je cause , ma profession m'emmenait bien souvent sur le terrain des transports exceptionnels , et je peux vous dire que même avec cette expérience , je me sens trés juste puis cette décision influera pendant tres longtemps sur la vie , ou la mort de notre commune , sur l'expropiation de bon nombre d'Héninois ,bref croyez vous à un commité de sage , croyez vous aussi monsieur Alpern avoir réponse à tout , et croyez vous aussi qu'il suffise d'inviter les riverains d'un projet pour qu'ils adhèrent à votre idée et non pas à un projet , bref à voir
RépondreSupprimerA Anonyme de 20H35
RépondreSupprimerL'ensemble des maires composant le syndicat mixte des transports a pris soin de préciser qu'ils se conformeraient aux souhaits de chaque maire concernant le tracé du tramway dans sa ville. Moyennant quoi, que doit faire la ville d'HB avant de faire part de son souhait?
2 choses:
- envisager le tracé le plus efficace pour les usagers potentiels (Héninois ou non): c'est à dire qui permet à un maximum de personnes de se rendre aux endroits les plus fréquentés: à savoir le centre ville, la gare (actuelle ou future), ce que l'on peut qualifier de cité scolaire (Darchicourt, Senez...)et éventuellement le centre commercial (je dis bien éventuellement).
- voir comment il est possible d'insérer ce projet dans un projet urbain à 20 ans: en effet les travaux d'aménagements dus au passage du tram seront pris en charge par le SMT (et le conseil régional). Ils ne coûteront rien (directement) aux contribuables héninois. Il est donc fondamental de ne pas faire n'importe quoi.
Etant entendu que les délais sont très courts (5-6 mois), avant de prendre sa décision, le Conseil Municipal doit prendre tous les avis nécessaires:
- ceux des citoyens héninois
- ceux des experts (notamment en matière d'urbanisme).
Je pense donc que le Maire doit instituer 3 phases dans ce dossier
1- faire plancher des experts sur ce que pourrait être HB dans 20 ans et comment y insérer le projet tramway, et ainsi aboutir à plusieurs scénarios;
2- informer les habitants sur ce qui précède et leur demander leur avis sur les différents scénarios
3- en débattre en Conseil Municipal et formuler son souhait au SMT
On voit que l'idée d'un comité des sages est farfelue, ou tout au moins qu'elle n'est pas à la dimension du dossier.Même si on peut demander à des sages de donner leur avis, on voit bien que c'est au même titre que des commerçants, des enseignants ou des jeunes, etc...
Je ne m'étendrai pas ici sur les modalités des 2 premières phases, mais elles doivent être précisées avec soin, et surtout envisagées avec sérieux.
Je regrette que personne n'ait pris en compte,jusqu'à présent, la
dimension du problème et qu'on en est encore au flou le plus total sur la procédure à suivre, 4 mois après que la nouvelle équipe ait été désignée.
Je suis effrayé d'entendre les "a peu près" diffusés ici ou là.
Ce mandat ne doit pas être uniquement celui de la gestion financière. On demande autre chose à des élus: une vision des choses.
Sinon on pourrait laisser faire l'administration, pour régler les problèmes budgétaires!
M. Alpern,
RépondreSupprimerAprès Fred Mitterand, Pasqua, Villepin, voilà Chirac maintenant devant la justice. La droite en première ligne? Ou tout le système?
Vous qui croyez en la politique, qu'en pensez-vous?
Cicéron
Je regarde régulièrement les blogs héninois et je me pose plusieurs questions:
RépondreSupprimerPensez-vous les verts crédibles sur Hénin-B?
Ferrari: le Nouvel Elan ou le PS avec vous? Son allégeance passée à Dalongeville ne risque-t-elle pas de le déservir?
Croyez-vous vraiment que le PS soit une solution d'avenir?
Le Modem représente-til quelque chose à hénin? Idem pour le PC?
Voyeur de blogs
Voici mes réponses personnelles à voyeur de blogs.
RépondreSupprimerLa leader des verts habite et travaille à Tourcoing. Elle vient à Hénin pour se faire interviewer par Wallart (qui a une grande complaisance pour elle) et au moment des élections. Ce qui sera bientôt le cas. C'est la Lienemann des Verts. Résultat: peu d'adhérents (d'ailleurs invisibles)
Bien sûr que son erreur de 2008 va coûter cher à Ferrari, qui a des qualités.
S'il y a des élections dans les prochaines semaines, le Nouvel Elan ferait mieux de se trouver un nouveau leader pour l'occasion! Quant aux liens avec le PS et Alpern, manifestement le Pierrot joue sur 2 tableaux et le conseiller régional va se faire b...!
Le PS n'a plus d'avenir dans le 62, à moins de virer tous ses cadres!
Le Modem est inexistant en nombre. Aux Régionales ce parti de droite n'a aucune marge: Létard va l'absorber.
Quand au PC, il n'arrête pas de mourir. D. Noël ne suffira pas pour empêcher son agonie.
PS moribond, Modem phagocyté, PC agonisant, majorité mort-née!
Que reste-t-il?
A part DLR (!), il y a ...
à anonyme de 15h27: vous pouvez le dire,va falloir jouer la carte ump cette fois ci! à moins que vous ne vouliez donner la mairie au front..
RépondreSupprimerCiceron: c'est parce que ce n'était pas assez carré. Oui, J C est justifiable , tout comme J C le fut en son temps.
RépondreSupprimerEn Chine les singes sont les sages :je n'ai rien vu, je n'ai rien entendu, je n'ai rien à dire.
Jack Lang , député du Boulonnais réside à Wimereux: ces longs séjours dans cette station balnéaire lui donnent son teint halé.
Jean-Eric
A Jean-Eric: tu pourrais expliciter ta pensée?
RépondreSupprimerA anonyme de 15h 27 et pour répondre avec plus d'honnêteté à voyeur de blog:
RépondreSupprimerMême s'il est de bon ton sur ce blog de véhiculer des contre-vérités sur la leader des verts d'hénin il faut bien un temps soit peu rétablir la vérité...
Certes Régine Calzia travaille à Tourcoing ( comme nombre d'autres héninois) mais elle réside bel et bien à Hénin Beaumont. Et Monsieur Alpern, s'il faisait preuve d'un minimum de rigueur intellectuelle, devrait le reconnaître lui qui fut autrefois son compagnon ...
C'est d'ailleurs pourquoi Mr Wallart l'interroge à Hénin Beaumont et non à trifouillis les oies. ( Si ce journaliste était si complaisant avec elle, nous pourrions nous-mêmes nous interroger sur le nombre d'articles déjà consacrés à l'association un nouvel élan ou aux personnalités de l'équipe municipale... or nous ne doutons pas un seul instant du professionnalisme et de l'objectivité de ce journaliste)
Quant aux verts d'Hénin Beaumont rassurez-vous ils se structurent progressivement. Ils travaillent et observent attentivement les premiers pas de la majorité municipale et se rappelleront très prochainement à votre bon souvenir (élections ou pas...). Car ils comptent bien s'installer durablement dans le paysage politique Héninois.