samedi 26 décembre 2009

La majorité veut-elle tuer le marché et achever le commerce héninois agonisant?

Citation: "La véritable affaire du philosophe, ce n'est pas de changer le monde, c'est de le comprendre".
Bertrand Russel (mathématicien et philosophe britannique; 1872-1970)






- J'ai interrogé, mardi 22, des forains sur le marché de vendredi, jour de Noël. Il me fut répondu qu'il aurait lieu jeudi après-midi;

- La Voix du Nord, dans son édition de jeudi (!) annonçait que le marché aurait lieu le jour même, signalant que des papillons, placées sur les pare-brises des voitures, demandaient aux gens de ne pas se garer sur la Place de la République;

- jeudi matin, je consulte le site Internet de la ville: aucune info (ou alors cela m'a échappé!) sur un éventuel marché!

- je me rends, vers 15H, au marché annoncé, et surprise: pas de marchands, que des voitures sur la place. Un coup d'œil, rue de l'Abbaye: rien! J'avoue que je n'ai pas poussé Place Wagon, où se seraient trouvés quelques commerçants...

Conclusions:

- le marché était bien prévu jeudi après-midi.

- Aucune communication. L'article du quotidien est paru trop tard (comment le journal l'a-t-il su? Quand?). En tous les cas, l'info aurait dû être faite autrement: ne serait-ce qu'en distribuant, les 2 marchés précédents, l'information (cela paraît tellement évident!). Oserais-je dire qu'elle aurait dû aussi figurer en 1ère page du site officielle?

J'en ai assez de crier à l'incompétence ou à l'amateurisme de la majorité. Cela ne sert à rien: aucune remise en cause de ses erreurs, mépris vis-à-vis des citoyens, etc. Mais il y a pire dans ce nouvel exemple d'incurie:

- un après-midi précédant Noël constitue, en principe, un bon chiffre d'affaires, pour des commerçants. Comment justifier le comportement de la ville vis-à-vis des marchands, non seulement forains, mais aussi sédentaires (dont beaucoup tirent avantage des jours de marché)?

- la clientèle qui était quand même informée (par les commerçants) ou celle qui a été privée de son marché le plus important de la semaine, reviendra-t-elle, sachant que le marché de vendredi 1er janvier n'aura pas lieu? On prend vite des habitudes ailleurs...

Finalement, ce que l'on pourrait tenir pour une petite erreur de communication est, en fait, un crime contre le commerce:

- veut-on tuer le marché d'Hénin?
- veut-on achever le commerce de la ville, déjà à l'agonie?

11 commentaires:

  1. Encore un crime, contre le commerce cette fois!

    A ce train, on va droit vers un procès pour crime contre l'humanité!
    Appelons Maitre Vergès, c'en est trop!

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  2. On ne parle plus d'erreur de communication mais plutôt de communication de crise comme au sein d'une entreprise...
    A votre avis, parmi ces trois stratégies (ci-dessous),laquelle inconsciemment ou pas correspond à l'Equipe Municipale ?.

    1 . LA RECONNAISSANCE
    Cette première stratégie consiste à accepter la crise et ce, le plus rapidement possible. Pour mener l'opération, l'entreprise doit donc aller vite et être en mesure de déterminer rapidement si elle est compétente par rapport au moteur de la crise.
    De manière générale, la stratégie de la reconnaissance s'appuie sur une communication claire et ferme. Selon le contexte, plusieurs alternatives s'offrent à l'entreprise :
    - Reconnaître complètement la situation et sa responsabilité. Dans ce cas, assumer les réparations des dommages subis apporte un avantage au point de vue juridique, mais aussi médiatique.
    - Elargir la responsabilité à des acteurs externes, comme les autorités de régulation.
    - Dissocier les choses en se délestant des responsables s'il le faut. Cette option avait été choisie par Elf dans le cadre de l'affaire Loic le Floc Prigent, son PDG.
    Encore peu employée, cette stratégie de la reconnaissance est pourtant "l'une de celle qui fonctionne le mieux". Cette stratégie permet également d'éviter une remontée ultérieure d'informations contredisant les premières déclarations. Une situation dans laquelle l'entreprise a énormément à perdre sur le plan de l'image.


    2 LE PROJET LATERAL
    Cette stratégie cherche à modifier l'angle de vue de la crise.
    Pour mener à bien un projet latéral, différentes tactiques sont possibles :
    - Reporter la responsabilité à l'extérieur, en orientant les faits vers l'administration, le politique...
    - Minimaliser sa communication, ou communiquer plus fortement sur un autre registre.
    - Souligner le fait que le pire a été évité et que la situation aurait pu être largement plus grave si l'entreprise n'avait agit de telle ou telle manière.
    Le projet latéral, qui consiste à déporter la crise en dehors du champ de l'entreprise, doit impérativement s'appuyer sur des éléments tangibles. Dans le cas contraire, son utilisation peut s'avérer bien plus dangeureuse que la crise elle-même.


    3 LE REFUS
    La stratégie du refus consiste à affirmer qu'il n'y a pas de crise.
    Quatre possibilités s'offrent à l'entreprise dans ce scénario :
    - Garder le silence dès le début de la crise, stratégie choisie par les autorités russes lors de l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
    - Cesser de parler à partir d'un moment précis et donc ne plus alimenter la crise.
    - Avancer le principe du chaînon manquant, comme dans l'affaire des paillotes en Corse, où nul ne sait qui a donné l'ordre initial.
    - Minimiser les effets de la crise, à condition d'être le seul interlocuteur à disposer des données. C'est la formule choisie par le gouvernement lors de la canicule de l'été 2003. Mais les statistiques fournies par les Pompes funèbres ont enrayé le scénario.
    Les conséquences d'une telle stratégie peuvent s'avérer extrêmement dommageables, aux niveaux juridique et médiatique, si les faits ressurgissent à plus ou moins long terme et avec une nouvelle lecture des événements. Concrètement, ce scénario du pire se traduira dans la plupart des cas par une perte de crédibilité.

    Ca passe ou ça casse !
    What else?

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  3. Sources Didier Heidereich,consultant et Thierry Libaert dans son livre "Communication de Crise".Dunot2001.
    Face à une crise, l'entreprise peut reconnaitre le problème, faire diversion ou obstruction.
    Trois stratégies plus ou moins risquées.

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  4. Anonyme 12H35

    Non, non, c'est un crime contre les Héninois...

    Les juges sont les Héninois
    Les défenseurs sont les partis politiques...

    Mais peut-on attendre 2014: tous les Héninois auront péri...Il n'y aura plus personne à juger et il n'y aura plus de défenseur...

    A What else:

    Si seulement l'AR reconnaissait qu'il y avait crise, elle choisirait, au moins, une stratégie. Car tel est bien le problème, elle n'a pas de stratégie générale et encore moins de stratégie de communication...

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  5. Le site internet de la ville n'est pas à jour. Pour exemple, sur la page d'accueil, il y a encore l'ancien logo du Conseil Régional, l'ancien logo de la CAHC et l'ancien logo de l'ANPE devenue depuis plus de 6 mois Pôle Emploi. Il est donc normal de ne pas trouver d'informations actualisées et fiables. C'est dommage, ce site était plutôt bien conçu, une des seules réussites de l'ancienne municipalité.

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  6. liberté expresssion26 décembre 2009 à 16:14

    le site mjs n est toujours pas reouvert preuve qu il es anti democrate mais on le savait

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  7. "J'en ai assez de crier à l'incompétence ou à l'amateurisme de la majorité. Cela ne sert à rien: aucune remise en cause de ses erreurs, mépris vis-à-vis des citoyens, etc. "

    On vous comprend! A votre place, j'arréterais!

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  8. Qui est responsable de la communication ? Georges Bouquillon dites-vous ??? Ha ben je comprends mieux ...

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  9. henin est libre sous gerard c etait l occupation

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