mercredi 10 mars 2010

Davantage de "journées sans"!

Journées de la femme, de la gentillesse, de la solidarité, de l'arbre, de la Paix, du braille, des lépreux, du sommeil, etc...Si j'ajoute: celles du pied, du tricot, du rire, des gauchers, du lavage de mains, de la ménopause, des pâtes, on est encore loin des 200 autres répertoriées. Toutes ces commémorations ont certes une utilité, je ne le conteste en aucune façon...
Par contre les "journées sans" sont beaucoup moins nombreuses. J'ai trouvé: les journées sans téléphone mobile, sans Facebook, sans viande, sans tabac, sans voiture, sans baladeur, sans immigré, sans pantalon: sauf erreur de ma part, c'est tout!

Je propose donc une série de "journées sans" qui aient des conséquences positives et mesurables:

- lors de la journée sans eau (sans se laver, se brosser les dents, cuisiner, par exemple: mais on pourrait utiliser de l'eau en bouteille), on pousserait les fournisseurs d'eau à diminuer leurs coûts. Cette journée pourrait être renouvelable 3 ou 4 jours de suite pour marquer le...coup. Attention, parce qu'il faut anticiper, dans certains cas, pour que ce soit un succès: pas de lessive, pas d'utilisation des wc...A mon avis, pour prouver l'efficacité, on peut faire un test sur une ville...

- la journée sans transports en commun aurait pour objectif que les pouvoirs publics investissent plus dans ce mode de transport durable. Cette journée, ou tout le monde prendrait sa voiture (pas de covoiturage!), le désordre serait tel, à cause des encombrements de circulation,  journées non travaillées, perturbation dans les services publics, magasins désertés... qu'il n'y aurait pas besoin de renouveler (ou alors 3 jours maximum) pour que les pouvoirs publics craquent!

- la journée sans sexe permettrait d'obtenir une augmentation des allocations familiales. En cas d'insuccès et comme il paraît difficile de manifester 2 jours de suite de cette façon, je préconise d'y procéder 1 fois par semaine, le temps qu'il faut. C'est une perte sèche pour l'Etat, à court terme (pas de TVA perçue sur les préservatifs, les chambres d'hôtels, les savons, moins d'impôts sur les bénéfices, etc...), mais surtout à long terme: qui paiera les retraites, si il y a moins de naissances? En effet, une abstinence hebdomadaire pendant un an coûterait non seulement 14, 2857% de recettes fiscales en moins, soit environ 312 millions d'euros de recettes perdues pour l'Etat, mais surtout, pourrait renchérir le coût des retraites, de 2 milliards 327 millions 639 mille euros,  tous les ans, dans 20 ans (j'ai pris une inflation moyenne annuelle de 3%). Cela à condition que l'on ne rattrape pas la journée sans sexe le lendemain: mais je pense que tout le monde aura conscience du devoir civique, pour ne pas gâcher l'effort commun. Les prostituées et les homosexuel(le)sne sont pas concernées, pour différentes raisons que l'on comprendra aisément...

Bien entendu, la journée sans travail n'entre pas dans cette catégorie de journées sans!

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