jeudi 15 juillet 2010

Le travail des experts du climat lavé de tout soupçon

Article, ci-dessous, d'une grande importance car il remet en place ceux qui avaient critiqué les rapports du GIEC et en particulier, les Français Allègre et Cornillot. Ces derniers, non spécialistes de la question, avaient depuis quelques années, annoncé que si changements climatiques, il y avait, ils n'étaient pas dûs à l'homme, mais à une évolution naturelle du climat, comme cela est arrivé depuis des milliards d'années.
Ces explications des "climatosceptiques" avaient fait l'objet de controverses, car elles fourmillaient d'erreurs.
Mais ce qui était très grave, c'est que ces "contre-vérités", voire mensonges, ont déstabilisé beaucoup de gouvernants et de particuliers qui ont trouvé, là, l'occasion, de "décrocher" du mouvement de sensibilisation aux changements climatiques que politiques, écologistes, scientifiques avaient eu tant de mal à faire partager. C'était là un véritable "crime contre l'humanité" et Copenhague a, en partie, échoué à cause de cette remise en cause.
Les études indépendantes, dont il est fait état, ci-dessous, ont confirmé que les travaux du GIEC étaient impartiaux et surtout ne laissaient aucun doute possible sur les causes humaines du changement climatique.
Il va falloir, maintenant rattraper le temps perdu, mais aussi reargumenter auprès de ceux qui s'étaient révélés perméables aux pseudo-spécialistes qui avaient souhaité faire parler d'eux (et faire vendre leurs livres, n'est-ce pas M.Allègre). Ce ne sera pas chose facile!
Témoin la France, "1ère de la classe" avec son Grenelle de l'environnement, mais qui, progressivement, revient sur les mesures qui avaient l'objet d'un consensus entre toutes les parties (ce qui n'était pas le moindre des succès du Grenelle). Ainsi, par exemple, les mesures restrictives envers les énergies renouvelables: durcissement des conditions d'installations des éoliennes, réduction des incitations fiscales pour le solaire, en attendant la suite (le budget du Ministère en charge de l'écologie a été le plus durement touché par les économies...).
AA





LE MONDE | 09.07.10

eaucoup de bruit pour rien. Ou pas grand-chose. Deux rapports, rendus publics, ramènent à une modeste mesure les scandales qui, ces derniers mois, ont enflammé la blogosphère et la presse britannique, jetant le discrédit sur les sciences du climat.Le premier, publié lundi 5 juillet par l'agence néerlandaise d'évaluation de l'environnement (PBL), évalue la qualité du dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC). La crédibilité de ce dernier avait été écornée en début d'année avec la découverte d'une grossière erreur sur la date estimée de la fonte des glaciers himalayens.



Le second rapport, dévoilé mercredi 7 juillet, était très attendu. Il rend compte de l'enquête, menée par un panel scientifique indépendant à la demande de l'université d'East Anglia (Royaume-Uni), sur le réel impact du "climategate".Ce scandale est né de la divulgation sur le Net, fin novembre 2009, d'environ un millier de courriels, piratés dans les serveurs du Climatic Research Unit (CRU) de l'université d'East Anglia. Des morceaux choisis de cette correspondance entre climatologues avaient alimenté - et alimentent toujours - l'idée que les sciences du climat sont fondées sur des manipulations et des dissimulations de données, ainsi que sur une conspiration destinée à réduire toute "dissidence" scientifique. Des allégations notamment colportées en France par des personnalités comme l'ancien ministre Claude Allègre, ou encore le philosophe Dominique Lecourt.
Ce climategate, dont les commanditaires sont inconnus, a fait l'objet d'une attention considérable outre-Manche et outre-Atlantique. Son spectre a aussi plané sur les négociations de Copenhague. Le 7 décembre 2009, au cours de la première séance plénière de la conférence, le délégué saoudien avait déclaré que "le niveau de confiance" dans la science climatique était "affecté". Mohammed Al-Sabban faisait implicitement référence au contenu des courriels piratés.
Signe des répercussions médiatiques considérables de l'affaire, pas moins de trois autres enquêtes ont été diligentées par des universités et le Parlement britannique. Leurs conclusions ont été rendues publiques ces dernières semaines. La dernière enquête, celle publiée le 7 juillet, et dirigée par Sir Muir Russell, ancien doyen de l'université de Glasgow, ne tranche pas avec les précédentes. Elle exonère de toute malversation les climatologues du CRU. Selon le rapport Russell, "la rigueur et l'honnêteté scientifiques" de ces derniers "ne sont pas en doute".
Les études menées au CRU sont cruciales. Elles consistent en particulier à compiler les données météorologiques mondiales pour en extraire la température moyenne terrestre. La mesure du réchauffement récent repose donc, en partie, sur ces travaux. Les enquêteurs disent "ne pas avoir trouvé d'éléments" à même "de mettre en cause la confiance" à placer dans ces recherches. Ni dissimulations ni manipulations. Le rapport Russell exonère aussi les chercheurs du CRU de toute tentative d'entraver les travaux de contradicteurs.
Pour autant, le rapport Russell n'est pas exempt de critiques. Le CRU a ainsi échoué à "faire preuve du niveau approprié d'ouverture", notamment dans la divulgation de certaines données à des tiers qui en faisaient la demande. Ce n'est pas tout. Le CRU a produit une courbe de variations de températures que les rapporteurs jugent "trompeuse". Celle-ci n'était cependant vouée qu'à illustrer un rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), publié en 1999.
Dans cette figure, les chercheurs accolaient des températures thermométriques récentes et des températures anciennes, déduites de l'épaisseur de cernes d'arbres. Les rapporteurs jugent licite le procédé, mais estiment que la légende du schéma aurait dû indiquer les provenances différentes des données et les marges d'erreur. Pour autant, le rapport Russell ne trouve "aucune preuve que le comportement des chercheurs du CRU fragilise les conclusions du rapport du GIEC".
Ce dernier est au centre de l'audit mené par l'agence néerlandaise d'évaluation de l'environnement. Dans la foulée du "Climategate" et de l'échec des négociations de Copenhague, de nombreuses informations de presse ont fait état d'un grand nombre d'erreurs et d'imprécisions dans le rapport du GIEC - et plus précisément dans son deuxième volet ("Impacts, vulnérabilité, adaptation") consacré aux impacts régionaux du réchauffement.
Le GIEC en a reconnu deux. La première consistait en l'évaluation fautive de la fonte totale des glaciers himalayens qu'une coquille plaçait en 2035. La seconde plaçait 55 % du territoire néerlandais sous le niveau moyen de la mer, contre 26 % en réalité (sans compter les 29 % du territoire en zone inondable, d'où la confusion). De leur côté, des quotidiens britanniques ont souligné un grand nombre d'autres fautes présumées : exagération de la sensibilité de la forêt amazonienne à la sécheresse, lien statistique abusif entre réchauffement et dégâts occasionnés, références fantaisistes, exagération des risques de propagation de certaines maladies comme le paludisme, etc.
L'essentiel de ces allégations est fantasmatique ou très exagéré. En réalité, selon l'agence néerlandaise, il n'existe, dans le "Résumé à l'intention des décideurs" du rapport examiné, "aucune erreur significative". "Notre travail ne contredit en rien les principales conclusions du GIEC sur les impacts, l'adaptation et la vulnérabilité au changement climatique, écrit l'agence néerlandaise. Il y a d'amples preuves observationnelles que les systèmes naturels sont influencés par le changement climatique à des échelles régionales. Ces impacts négatifs présentent dans le futur des risques substantiels dans la plupart des régions du monde, les risques augmentant avec une plus haute température moyenne globale."
Cependant, l'agence néerlandaise formule quelques critiques. Elle réclame plus de transparence sur la provenance de certaines affirmations du "Résumé". Et explique avoir détecté une troisième erreur significative dans les quelque 1 000 pages du corps du rapport. Il s'agit d'une erreur d'estimation de la réponse au réchauffement, des stocks d'anchois au large de l'Afrique de l'Ouest.
L'agence néerlandaise ajoute que le "Résumé" à l'intention des décideurs est "orienté risque" : il met plus l'accent sur les aspects négatifs que sur les aspects positifs du changement climatique. "Nous pensons que cette critique est infondée, estime Martin Parry, professeur à l'Imperial College de Londres (Royaume-Uni) et coprésident du groupe 2 du GIEC. La tâche que nous ont assignée les gouvernements est d'identifier les impacts les plus importants à prendre en compte. Dans la synthèse, nous devons mettre l'accent sur les changements dont il faut se protéger plutôt que sur ceux qui constitueraient des opportunités."

Stéphane Foucart

21 commentaires:

  1. Pendant que les héninois et beaumontois affrontaient le mauvais temps , d'autres voyaient le champagne coulait à flot lors d'une garden party se déroulant salle Wilquin ; ce dernier se transformant en palais de l'Elysée le temps d'une soirée !

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  2. dégouter de cette AR15 juillet 2010 à 09:24

    biness en faisant sa garden party ils méprisent les héninois bines et sa bande pratique les méthodes de gg

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  3. qui à payer cette orgie binese dérape

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  4. ils se disent apolitique15 juillet 2010 à 09:29

    de toute facons en mars L AR a soutenu un ami de gg percheron au cantonal ils recommenceront

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  5. Qui a payé les petits-fours et le champagne ?

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  6. non,non, les privilèges ne sont pas abolis!

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  7. aucun petit four , des biscuits !!!
    pas de champagne mais une méthode!!
    pas de dame qui travail comme a la bonne époque de dalongeville .un simple verre de l'amitié .on est loingt de l'élysée

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  8. Cher Eric Daussin : Vous avez honte des habitants de votre ville pour ne pas vous mêler à eux ?

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  9. Et les habitants d'Hénin-Beaumont , pourquoi n'ont-ils pas eu droit à un petit biscuit ?

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  10. BINAISSE EST LE MAIRE DE DROITE DU FNAR, PAS DES HENINOIS ET BEAUMONTOIS.

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  11. Je suis allé la semaine dernière toute la journée en votre présence mr alpern aux quartiers d'été et vous avez pu constater quand aucun cas. Je refuse de me mêler à la population bien au contraire
    Hier soir le choix de mr le maire était que les élus et leurs conjoints se retrouvent à l'espace Mitterrand. .Je mi suis donc rendu en famille, ma petite fille de 4 ans en as eu pleine les yeux malgré la pluie nous avons assisté à un très beau spectacle .quand au champagne et au petit fou vos informateurs on eu un tuyau percé .pour moi un biscuit sec et un verre de coca .
    Nous ne sommes plus dans l'air dalongeville par contre nous sommes dans le nord pas de calais et le verre de l'amitié et le s’avoir vivre ont encor leur place .sans pour cela y mettre du champagne et du caviar
    Bravo d'avance aux futurs commentaires sur mes fautes d'orthographe cela fera avancer le débat sans aucun doute
    Quand a la polémique sur le verre de l’amitié le budget des réceptions divisé par 4 depuis l’élection du l’ar fini le champagne et les petits pépés au frai du ccas
    Le 13 juillet je suis allé travailler à verviq sud pour le feu d’artifice un verre de l’amitié était organisé entre élus aucune polémique
    eric daussin

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  12. Le maire a dit ... donc vous suivez tous comme des toutous ... vous êtes vraiment pitoyable !

    En tous cas pour la population pas de coca , pas de biscuits où je ne sais quoi d'autre ... Nous ne sommes pas des petits prétentieux comme vous !

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  13. C'est déjà beaucoup un biscuit et un verre de coca ! Les héninois et beaumontois eux n'ont rien eu de tout cela !

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  14. anonyme les commentaires bien sur le courage étant la !!!!

    lorsque je suis invité je me rend temps que possible aux événements héniois sans pour cela être un toutou .par contre je n'ai pas besoin de 10 biéres pour avoir du courrage et signé mes commentaires en 1939 mon grand pére était résistant communiste le votre collabo chaqu'un sont choix
    eric daussin

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  15. Cette "garden party" n'est pas un événement héninois ! La population n'y était pas invitée ! C'est un événement de l'Alliance Républicaine !

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  16. oui, c etait une reception de la secte du fnar!
    Ils s'entendent bien dans cette grande famille, tellement bien que gb éprouve le besoin de le rappeler dans la Voix du Nord! Mais nombreux sont les heninois qui sont témoins de la façon dont le 1er adjoint critique son maire!

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  17. Je pense que cela n'est pas la peine de perdre son temps au sujet de la "party" organisée par l'AR. Je crois ce que dit Eric Daussin, à savoir que cela s'est passé sobrement: il n'y a pas de raison d'en douter.
    Peut-on être rassuré sur 2 autres questions?

    - s'agissant du groupe majoritaire ou de l'AR, nous ne doutons pas un seul instant que ce ne sont pas les citoyens d'HB qui ont payé les consommations, mais l'AR.

    - il en est de même pour la location de la salle. On peut supposer que le nouveau tarif a bien été appliqué...

    Cela ferait quand même mauvais genre que nos élus fassent comme nos ministres, en faisant prendre en charge leurs dépenses privées par des fonds publics...
    Personnellement, je suis sûr que nos élus ne feraient pas une bêtise pareille...

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  18. Chère alain pourquoi transformer .un simple moment de convivialité qui a permis de mettre a l'honneur des employés du service technique en affaire d’état. La semaine dernière un verre de l'amitié du même style avait lieu dans la salle de kennedy pour remercier les bénévoles de l'amicale laïque de l’as kennedy et tous autres bénévoles présent sur le site ainsi que le personnel des maisons de quartiers et quelque membres de la municipalité pas de petit four
    4 bouteilles de crémant et 2 bouteilles de jus orange et non pas une fortune. Mais simple moment d’échange pour conclure une très belle journée au service des autres en ta présence d’ailleurs pour cette expo sur la laïcité
    eric daussin

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  19. M.Daussin va donc montrer à la population les factures de cette garden party héninoise !

    Nous attendons !

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  20. Pourquoi ne pas avoir regardé le feu d'artifice avec la population ?
    Vous avez peut-être honte de regarder les héninois et beaumontois droit dans les yeux à cause de votre première année de mandat catastrophique !
    Ha oui ! Je comprends mieux maintenant !!!

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  21. moins 7 millions de dette en une année pas de quoi avoir honte
    pour toutes factures dans toutes les villes de france présentation sur simple courrier au maire il a 2 moi pour vous répondre puis un courrier a la cada si le maire ne vous répond pas eric daussin
    je signe mes commentaire et je regarde les gens dans les yeux je neme cache pas derriere anonyme

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