dimanche 1 mai 2011

L'appel de Fukushima

Fukushima : mettre la catastrophe sous contrôle citoyen.

Nous, citoyens du monde

Sommes extrêmement préoccupés par la gestion lamentable de la catastrophe de Fukushima par la firme TEPCO.
La firme a-t-elle voulu privilégier ses intérêts en visant une hypothétique remise en route de la centrale? En tout cas, elle a agi dans le secret et n’a réuni qu’une partie des moyens pour préserver les riverains, le peuple japonais, l’ensemble des peuples et les écosystèmes de notre planète. Elle n’a pas appliqué le principe de précaution pour la prévention maximale du feu nucléaire et de la contamination de l’environnement.

En dépit de quelques protestations l’État japonais n’a fait que relayer les informations données par la firme, qui conduit ses actions de manière opaque. Des experts de divers pays ont été associés, sans prise sur les décisions. Les demandes des ONG présentes sur place, notamment Greenpeace et la CRIIRAD, pour une meilleure protection des populations et transparence dans les données, n’ont pas été plus entendues que celles des citoyens japonais.

Nous pensons qu’il y a urgence à ce que l’action de TEPCO soit placée sous contrôle international citoyen pour faire prévaloir les droits des humains et de l’environnement, de l’océan notamment.

Nous appelons les organisations citoyennes, les scientifiques, les États, les organismes inter-gouvernementaux, à un sursaut général pour exiger une prise en main internationale et civique de la réponse à la catastrophe de Fukushima et au delà, des établissements à risque majeur partout dans le monde.

Les États ont trop partie liée avec l’industrie nucléaire pour en être des freins efficaces. Les techniciens locaux ne peuvent plus être laissés seuls face aux difficultés, et sans instance de référence externe face aux incidents qui se multiplient et restent occultés.

La terre dans son ensemble est notre souci commun, elle constitue le socle de l’intérêt général qui doit prévaloir sur des logiques d’entreprise et les logiques étatiques de puissance. Il est temps que les citoyens puissent s’ingérer au niveau international dans les procédures d’expertises techniques qui président à la mise en place d’équipements qui compromettent son caractère habitable.

Les Nations Unies doivent aujourd’hui réorganiser la gouvernance de la catastrophe de Fukushima et prendre en compte toutes les coopérations techniques et politiques nécessaires, y compris non-gouvernementales. Ainsi pourra être préfigurée la mise en place de nouveaux dispositifs unissant scientifiques, techniciens et citoyens dans la prévention des risques majeurs et dans les choix industriels et énergétiques.



AA: J'ai signé cet appel. Si vous souhaitez en faire de même, vous pouvez signer en cliquant sur le lien suivant:


Commentaire joint à l'appel:

Loin d’être stabilisée, la centrale de Fukushima est encore aujourd’hui polluante et potentiellement explosive. Les instances nationales et internationales semblent non seulement ne pas prendre acte de cette situation, mais accepter de surcroît ce type de catastrophes comme une fatalité (déclaration récente de l’U.N. Secretary-General Ban Ki-moon). Exiger le contrôle démocratique de la situation, c’est dès lors pouvoir :
  • informer sur la réalité des dégâts présents et à venir (sortir du secret) ;
  • choisir les réponses appropriées (sortir des intérêts nationaux et capitalistes) ;
  • en tirer les conséquences sur le futur (sortir du nucléaire).
Autant dire que cette exigence de contrôle démocratique forcé (nous n’avons pas choisi le nucléaire et ses accidents programmés) doit s’opposer fermement à la gestion fataliste de la catastrophe. Il s’agit de conjurer par tous les moyens possibles les destructions actuelles et à venir que contient le nom de Fukushima.

3 commentaires:

  1. Après avoir lu sur le site à Briois ses commentaires sur Mr. Binaisse, bien que je partage pas ses idées, je ne peux qu'approuver ses commentaires. Au temps de Pierre Darchicourt et de Gérard Dalongeville, jamais le personnel communal n'était oublié pour le 1er MAI. Une réception avait lieu dans les salons d'honneur de la mairie pour le personnel administratif,et les autres services extérieurs, et une autre réception aux services techniques. A cette occasion le maire est les élus distribuaient un brin de muguet, en reconnaissance de leur travail accomplie toute l'année. Depuis l'arrivée de Mr. Binaisse plus rien de cela.
    Le personnel n'est plus considéré à sa juste valeur. Le personnel n'est plus qu'un matricule. Les élus ne sont pas proches, et ne se préoccupent pas des problèmes rencontrés sur les conditions de travail, ce qui entraîne une répercussion sur la vie familiale de ces agents. En 2014 les élus perdrons les voix des employés communaux et de leur famille,et de ce fait les élections municipales. faute de ne pas les avoir écoutés, ni d'avoir été proches d'eux.Le meilleur maire que nous avons eux était Mr.Pierre DARCHICOURT, qui malheureusement c'est très mal entouré de cadres et d'élus, qui plus tard lui ont mis un coup de couteau dans le dos.

    RépondreSupprimer
  2. DANS LES ANNEES 70 GISCARD VANTAIT LES BIENFAITS DU NUCLEAIRE!

    RépondreSupprimer
  3. DANS LES ANNEES 70 GISCARD VANTAIT LES BIENFAITS DU NUCLEAIRE!

    Bien avant en 1896.
    Cliquez sur le pseudo et étonnez-vous!

    RépondreSupprimer