mercredi 6 juillet 2011

Décidément, N.Sarkozy n'arrête pas de se tirer des balles dans le pied!

Dur, dur, d'être en ce moment Président de la République et putatif candidat à sa propre succession. Ne rien dire qui puisse être considéré comme une déclaration de candidature, mener campagne sans le montrer, empêcher les candidats dissidents à droite, observer se qui se passe à gauche, ne pas donner l'impression de favoriser telle ou telle catégorie de Français, éviter les déclarations maladroites de certains "collaborateurs" tout en maintenant le cap sur l'objectif de ramener au bercail les électeurs séduits par le FN.
Quel boulot! Prenons quelques exemples de cette véritable quadrature du cercle à résoudre:

- la semaine scolaire de 4 jours se révèle encore un mauvais choix gouvernemental: les enfants (et les enseignants) souffrent de ce rythme infernal. Solutions proposées: diminuer le nombre d'heures à l'école (1000 heures par an: record d'Europe) ou mieux les étaler. La première solution n'est pas applicable, parce qu'il faut maintenir cette illusion que nous avons le meilleur enseignement du monde (ce qui est faux, bien entendu, tous les tests le prouvent). La deuxième parait tentante: revenir à 4,5 jours d'école par semaine, diminuer la durée des vacances scolaires d'été...Mais c'est le tollé des professionnels du tourisme, de ceux qui partent en week-end, des enseignants qui peuvent se reposer, des Français qui travaillent le samedi...Mais cela fait le bonheur des parents qui en ont assez de voir leurs enfants fatigués, de ceux qui ne travaillent pas le samedi et qui pourront, ainsi, profiter de leurs enfants (sauf ceux qui font les courses, sans les enfants dans les pattes...). Bref, beau sujet de polémique à 10 mois des Présidentielles...Qui est allé ressortir ce satané dossier?

- autre sujet que l'on aurait pu reporter à plus tard: la sûreté des centrales nucléaires françaises...Non seulement c'est préjudiciable à notre industrie nucléaire déjà mise à mal avec l'image donnée par le nucléaire après la catastrophe japonaise, mais aussi par les difficultés de démarrage des EPR, en France et en Finlande. Alors quand les Allemands, après les Autrichiens et les Italiens, sortent du nucléaire, de quoi avons-nous l'air? Surtout que le rapport approuvant la continuation de la plus ancienne centrale française, Fessenheim, est assorti de tellement de conditions, que c'est plutôt un enterrement de première classe...Et ce foutu sondage qui montre que 62% des Français sont pour la sortie du nucléaire! D'ici à ce que tous les candidats à la Présidence demande un référendum, alors que la politique gouvernementale c'est: "hors question de sortir du nucléaire"...Comme si ce tsunami n'aurait pas pu attendre 18 mois avant de déferler!

- encore un coup de poignard dans le dos: le rapport du Comité d'orientation des retraites qui préconise d'augmenter, dès maintenant, l'âge de départ à la retraite pour ceux nés à partir de 1955! Déjà qu'il avait fallu "ramer" pour faire adopter la réforme des retraites, alors là pour semer la pagaïe, il n'y a pas mieux! N. Sarkozy s’enorgueillissait d'avoir "mâté" les Français, voilà qu'on lui dit: "pas terrible votre réforme..." La tactique sera, bien entendu, de mettre au frais ce rapport, en attendant des jours meilleurs...En tout cas,  qu'est-ce qui a pris à ce COR de se réveiller subitement? On ne maitrise vraiment rien!

- c'est comme la suppression des avertisseurs de radars, tollé en sourdine après une communication gouvernementale cacophonique, mais qui a mis le feu aux poudres au moment où le Président pensait tirer parti de l'affaire DSK, de la mise en sommeil de son activisme dévastateur et de la nomination de C. Lagarde à la direction générale du FMI...La polémique, née des annonces sur ce sujet ultra-sensible, coûtera cher électoralement auprès des automobilistes qui n'ont plus 12 points mais aussi de ceux  qui sont persuadés que l'on cherche à les racketter une nouvelle fois. Cela fait du monde tout cela! Ce Guéant, décidément, coûte cher! Surtout qu'il a récidivé avec ses déclarations sur la binationalité...

Étonnez-vous après tout cela que N Sarkozy stagne dans les sondages...

12 commentaires:

  1. ET OUI DANS SON ENTOURAGE IL Y A TOUJOURS DES NUISIBLES......DANS LE PAS DE CALAIS LE MEILLEUR SOUTIEN DU FN CE SONT LES BARONS DU PS62. ALORS QUE DIRE A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.

    RépondreSupprimer
  2. Qu'il continue ainsi et il aura pointer au chômage en 2012! Il verra si sa tourtourelle le trouve toujours aussi séduisant!

    RépondreSupprimer
  3. Depuis 50 ans, la Belgique utilise un système scolaire basé sur 4,5 jours, soit 1/2 jour le mercredi matin, avec souvent des activités proposees mais non imposées l'apres midi...

    Avec les universités presque Gratuites (comparées a la France), un libre accès de tous a toutes les ETUDES supérieures sans considération de domicile ni de fortune.... Un exemple a suivre ???

    J.

    RépondreSupprimer
  4. Pas un chien hier soir dans les Salons d'Honneur de l'Hôtel de Ville lors de la réception des animateurs de centre aéré ! Toute la population fuit la municipalité !

    RépondreSupprimer
  5. A J

    En France, nous avons peu ou prou connu ce système de 4,5 jours par semaine et il semblerait que nous allons y revenir

    Les universités réclament des droits d'inscription reltivement peu élevés, comme en Belgique...La différence étant qu'en Fance, nous avons de plus en plus d'écoles privées et même publiques(ingénieurs, commerces...) réclamant des droits de plus 5000 euros par an. Ecoles très prisées parce que procurant du travail à la plus grande partie de ses diplomés...Un enseignement supérieur à 2 vitesses contraire à l'idéal républicain...

    RépondreSupprimer
  6. Titre du Canard enchainé de ce jour:

    "DSK: après la prison, le cas Banon!"

    RépondreSupprimer
  7. aux élus de l'A.R.ienne(en effet elle est légere comme l'air)
    je connais un maitre -chien , franc-maçon qui pourrait vous dépanner,tellement vous etes nuls,dans la gestion de la ville.

    RépondreSupprimer
  8. Sur le point des retraites que j'évoquais dans l'article, voici l'éditorial du Monde daté de demain:

    Réforme des retraites : le coup de l'été

    Qu'est-ce qui obligeait Xavier Bertrand, le ministre du travail, à se précipiter pour annoncer, le 5 juillet, qu'il signerait, en décembre, un décret portant à 66 trimestres (41,5 ans) la durée de cotisations pour les générations nées en 1955 ? Rien, si ce n'est la volonté de donner des gages de sérieux et de responsabilité à Bruxelles et aux agences de notation.

    Quatre jours après l'entrée en application d'une réforme qui va porter, au rythme de 4 mois de plus par an, l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans en 2018, le gouvernement prend le risque de contredire l'esprit du texte présenté il y a un an. Il avait alors lui-même expliqué son choix de ne pas remettre en cause la règle fixée par la loi de 2003 qui prévoyait, en raison de l'augmentation de l'espérance de vie, une durée de cotisations de 41 ans en 2012 et de 41,5 ans en... 2020.

    Eric Woerth, alors ministre chargé de la réforme, déclarait : " Dans les dix ans qui viennent, une large majorité de Français auront une durée de cotisation supérieure à 41 ans. Accroître encore la durée de cotisation requise n'aurait donc pas incité suffisamment de salariés à poursuivre leur activité. " Pour les salariés arrivés tardivement sur le marché du travail ou ayant eu du mal à s'y insérer, " l'effort ne serait pas équitable ". C'est donc un revirement.

    Cette volte-face est d'autant plus surprenante que la perspective d'une augmentation progressive de la durée de cotisation, due au fait que, selon le Conseil d'orientation des retraites, l'espérance de vie après 60 ans était, fin 2010, de 22,4 ans pour les hommes et de 27,2 ans pour les femmes, faisait l'objet d'un consensus. Le Parti socialiste, après avoir longtemps envisagé l'abrogation de la loi de 2003, s'y était finalement rallié.

    L'annonce de M. Bertrand ressemble à ces mauvais coups de l'été et rappelle que la première réforme des retraites, celle d'Edouard Balladur, qui avait fait passer la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein de 37,5 à 40 ans, était intervenue un 22 juillet 1993. Elle sonne aussi comme un aveu que la réforme de 2010 n'était pas financièrement efficace.

    Cette décision, assimilée par le PS et les syndicats à une " double peine ", pose un double problème. Sur le fond, elle ne tient pas compte des inégalités d'espérance de vie entre les salariés. Les ouvriers, comme l'a montré une étude de l'Ined, ont, en moyenne, une espérance de vie inférieure de sept ans à celle des cadres. S'y ajoute pour une partie d'entre eux une pénibilité qui génère des handicaps.

    Sur la forme, cette décision unilatérale montre, une fois encore, le peu de cas que porte le gouvernement au dialogue social. Le principal défaut de la réforme de 2010, qui avait donné lieu à une contestation très majoritairement soutenue par l'opinion publique, est qu'elle n'avait pas fait l'objet d'une véritable concertation avec les syndicats. Cette fois, le gouvernement a récidivé et n'a même pas pris la peine de consulter les syndicats. A l'heure où l'UMP tient une convention autour du thème de la " refondation sociale ", il s'agit d'un bien mauvais signal.

    RépondreSupprimer
  9. Il ne se foule pas le webmaster de l'ar ! Deux lignes pour parler du barbecue de l'Amicale du Vieux Hénin ... ça doit l'ennuyer de faire des articles ! C'est comme M.Binaisse ! Il a horreur de dire boujour aux héninois et beaumontois ... il paraît que ça l'ennuie ...

    RépondreSupprimer
  10. L'AR se gavera-t-elle de petits fours accompagnés de champagne avant le feu d'artifice du 14 juillet ?

    RépondreSupprimer
  11. A 17H53: je suis pas sûr que cette question en forme de procès d'intention soit justifiée...

    RépondreSupprimer
  12. Apparemment vous non plus vous n'avez pas été invité à cette garden-party !

    RépondreSupprimer