mercredi 23 novembre 2011

Réponses aux fausses assertions sur le nucléaire (1/3)


Nous venons de passer un épisode récurrent de la vie politique française: les débats sur la remise en cause de notre industrie nucléaire. La mauvaise foi en ce domaine permet d'asséner de soi-disantes vérités auxquelles on se laisse facilement prendre, quand on n'a pas eu le temps d'approfondir le sujet et que les politiques (souvent aussi mal informés) et les lobbys nucléairo-financiers monopolisent l'espace médiatique.
Petit florilège de ces fausses assertions avec des réponses adaptées...

"Les centrales nucléaires sont sûres..."

Non, le nucléaire, c'est dangereux! 3 catastrophes (Three Mile Island, Tchnernobyl, Fukushima), en 30 ans, nous l'ont rappelé. De plus, on parle peu des milliers d'incidents répertoriés qui prouvent que l'on ne maitrise pas complètement les risques. Qu'ils soient d'origine technique ou humaine (75% des incidents), on tremble en pensant que l'on joue ainsi avec le feu.
Depuis que la filière est née en France, on a toujours fait en sorte de nous rassurer sur la qualité de cette industrie et sur le savoir-faire de nos techniciens. Le problème, c'est que l'on apprend, après coup, tous les incidents déjà rappelés, ci-dessus. Et comble des combles, les experts font toujours des préconisations pour améliorer le fonctionnement des centrales. La somme des conseils, avis, préconisations ne fait que désavouer ceux qui, précédemment, nous tranquillisaient en nous disant que tout allait pour le mieux et qu'il n'y avait aucun souci à se faire...
Si d'ailleurs les centrales nucléaires étaient si sûres, pourquoi de nombreux pays auraient-ils abandonnés la filière (Allemagne, Belgique, Autriche, Espagne plus l'Italie et les Etats-Unis dans la pratique, sans parler de ceux qui n'ont jamais voulu en construire: Australie, Irlande)?
Imagine-t-on ce que serait les conséquences d'une catastrophe à la centrale de Gravelines, dans le Nord de la France, la plus importante d'Europe? On essaye de minimiser les risques (l'expression est déjà terrifiante en elle-même!), en nous disant que la sécurité est efficace, que l'on connait les parades contre une montée des eaux (elle est située en bordure de mer...), ce à quoi je ne crois pas... mais il y a 2 autres facteurs plus dangereux encore: la concentration des risques (13 sites industriels classés Seveso) à quelques kilomètres de là (Dunkerque est juste à côté) et pire encore, selon moi: l'acte terroriste, par les airs! En effet, rien n'a été prévu contre une attaque du style Twin Towers! Ne me dites pas que cela est impossible: c'est ce que l'on disait déjà des tours US en 2001...Entre nous, la cible serait parfaite: les dégâts seraient démultipliés par la présence du complexe industiel dunkerquois (record de concentration de risques lourds), et affecteraient la nombreuse population du Nord-Pas-de-Calais, mais aussi celle de Belgique, Hollande et Angleterre, directement (sans parler de la radioactivité qui obligerait à évacuer les millions de personnes, survivantes, concentrées dans un rayon de quelques centaines de kilomètres carrés). J'ai, il y a une douzaine d'années, interrogé la direction de Gravelines sur ces risques et la réponse fut, en gros: "chut, n'en parlez pas"...Bien sûr, cela rassure au plus haut point...J'ai, pendant longtemps, suivi les travaux de la commission locale d'information installée pour la centrale de Gravelines et sans trahir de secret, on est toujours aussi démuni contre une attaque terroriste...

Je me suis souvent demandé, et cela est valable pour Gravelines, mais aussi pour les autres centrales, jusqu'à quand les pays voisins surtout, mais les autres, au-delà, également, tolèreront  la présence de tels dangers potentiels à proximité.  Une réponse pourrait être: jusqu'à ce qu'ils soient auto-suffisants en matière électrique. Dans quelques années, donc, il y a fort à parier que les Européens, voire beaucoup d'autres pays du monde, demanderont à la France de cesser son activité dangereuse.
Vous avez dit: "activité industrielle d'avenir"?


A suivre

11 commentaires:

  1. UN ACCIDENT SUR LA CENTRALE DE GRAVELINES? PAS GRAVE: LE CADRE DU FN IRA VENDRE SA VIANDE DITE HALLAL EN AFRIQUE DU NORD.

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  2. bah ils sont beaux...:

    L’unité (de façade ?) qui se morcelait ces dernières semaines cachait-elle une réele zizanie en coulisses ? Revenue sur le terrain médiatique mardi et mercredi, la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Eva Joly doit faire face mercredi à la démission de son porte-parole de campagne, l’eurodéputé Yannick Jadot. “J’ai démissionné de ma fonction de porte-parole. Je ne partage plus la ligne politique” d’Eva Joly, a-t-il déclaré, évoquant la prise de “distance” de la candidate avec l’accord conclu entre les écologistes et le PS. [...]

    Ses attaques embarrassent la direction d’EELV et irritent le PS. Daniel Cohn-Bendit, a estimé mercredi sur France Info que la candidate faisait “les mauvais choix politiques” en se distanciant du PS et de son candidat François Hollande. “Qu’elle veuille marquer la différence entre les écologistes et le PS, c’est normal, mais il faut faire la différence entre concurrents et adversaires, qui sont les candidats de droite et d’extrême droite”. Au PS, Martine Aubry exige que Cécile Duflot “clarifie la position” d’Eva Joly.
    tf1 news

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  3. les verts,que ce soit à l'échelon national,départemental ou local ne sont que des clowns.ils ne sont pas fiables et ne respectent pas leurs engagements.
    se sont des "suceurs de roue " qui viennent de rouler dans la farine le P.S.
    ils viennent de redonner 2 ou 3 points à sarkosy.

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  4. Et la bombe nucléaire programmée sur la mairie,la personne appuyant sur le bouton sera-t-elle de l'extérieur ou de l'intérieur? Peut-on encore la désamorcer avant que les électeurs et les contribuables héninois ne soient tous irradiés....peut-être le 30...

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  5. deux pétainistes :
    le "marechal "
    et georges bouquillon
    partis à paris pour représenter le conseil municipal héninois,au congrés des maires et aux frais de la princesse.
    s'ils veulent très bien ..........
    .......manger..............
    qu'ils s'adressent à D.S.K.qui connait bien la capitale.
    s'ils n'ont pas son téléphonne qu'ils le demandent
    à GERME, du P.S. local

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  6. A 13H39

    Vous faites erreur. Un élu, en mission en France, et présentement à Paris, est indemnisé de ses frais sur la même base qu'un fonctionnaire, soit environ 16 euros par euros par repas et moins de 50 euros la nuit. Pas de quoi s'enrichir sur le dos des contribuables, ni de profiter d'extras aux frais de la princesse...

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  7. @ alain...
    Et si on a la carte bleue de la sogi ?

    AD.

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  8. A AD:
    ou d'une autre société...Alors, là, effectivement, c'est selon ce qui a été négocié...

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  9. Et si on est Président ?

    AD.

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  10. A 19H11: cela dépend de quoi on est Président...

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