lundi 9 septembre 2013

A quoi joue-t-on à la mairie d'Hénin-Beaumont?

Trois syndicats mettent la municipalité héninoise à l'index

07/09/2013 La Voix du Nord

Entre représentants des communaux et municipalité, le dialogue social n'a jamais été simple ces dernières années sous l'hôtel de ville héninois. Il ne s'arrange pas en cette rentrée. Trois syndicats (CGT, CFTC, UNSA) viennent de dégainer un tract stigmatisant la «répression» dont seraient victimes certains agents. «Il n'y a jamais eu autant de mises à pied depuis bien longtemps, accuse Patrick Descamps (CFTC). On passe notre temps à assister des agents». «Des cadres sanctionnent des agents alors qu'eux-mêmes ne sont pas sanctionnés», reprend René Gobert (CGT), qui cible en particulier un service où les injures voleraient bas. Une plainte aurait même été déposée au tribunal de Béthune par un fonctionnaire. «Je me demande si le mot égalité a son nom sur le fronton de l'hôtel de ville», s'interroge Philippe Martel (UNSA), qui dénonce les mises au placard de certains cadres (lui-même est déchargé de sa fonction de chef de service). De son côté, la CGT a fait appel à sa fédération départementale pour défendre deux cadres demandant leur réintégration dans leurs fonctions. Le défenseur des droits (ex-Halde) aurait été saisi.
Ambiance délétère à l'hôtel de ville? Bien au contraire selon Philippe Thibaut, directeur général des services. «On a su recréer une confiance dans le personnel, regardez Hénin-Plage. Il y a une appétence à mieux faire, indépendamment de l'interprétation des syndicats.» Le nombre de procédures disciplinaires? Le DGS relativise: «Il n'y avait eu aucune sanction disciplinaire durant la dernière mandature. On sanctionne quand il y a une dérive constatée et qu'on ne peut pas faire autrement. Depuis 2009, il y a eu un agent déféré au conseil de discipline, quatre suspendus, la plupart des sanctions sont de première catégorie, sans mise à pied.» Quant aux problèmes dans un service en particulier: «il fallait tout réorganiser. Ça crée des dissensions, il ne faut pas l'interpréter comme de l'autoritarisme». 
C. L. C.

AA : Dans La Voix du Nord d'hier, le Maire d'HB niait ce qui était évoqué dans l'article ci-dessus.(«Des attaques qui obéissent à des préoccupations électorales, estime le maire d'Hénin-Beaumont. Nous venons de relever de deux points les IAT (des indemnités) attribuées à tous les personnels. La situation des communaux est meilleure que dans toutes les communes alentours. Il faudrait entendre les agents qui sont fiers d'avoir participé au redressement de la ville...»).

On peut s'étonner de ce refus d'admettre ce qui n'est pourtant qu'un secret de polichinelle, à savoir qu'il règne, véritablement, une ambiance délétère en mairie. On a encore en mémoire la scandaleuse décision d'éviction du Directeur administratif et financier après une "rixe" avec le DGS, en l'absence de témoin ! Décision qui fut évidemment annulée par les instances compétentes. Soit le maire n'est pas au courant de ce qui se passe dans sa mairie, soit il s'en rapporte à ce qui lui est remonté par un entourage peu crédible, soit encore il préfère la méthode Coué et ne veut pas voir... Dans les 3 cas, c'est très grave et augure mal de la campagne électorale qui débute.

Autre exemple de cette gestion dévoyée : une personne a dû quitter le site (sportif) sur lequel elle travaillait, en présence (pression morale ?) de... 4 policiers municipaux ! L'utilisation de ces agents, en dehors de toute règle, pose problème et il faudra bien expliquer sur quelles bases on a prévu 2 d'entre eux pour surveiller, ce week-end, le parking de la salle municipale où se déroulait la soirée de mariage de la fille d'un éminent élu municipal.


6 commentaires:

  1. Comme quoi le maire ne maîtrise rien:Les IAT ne s'attribuent pas à tous les personnels(seulement à la catégorie C,combat gagné par l'intersyndical et non de sa volonté),propos déplacé sur le personnel et maires des autres villes alentours et attendons la réaction positive des employés de la ville de son action majorale comme il le demande, pour l'instant:zéro.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les IAT, comme toutes les distributions de primes échappent au contrôle de légalité. Le régime indemnitaire est voté dans sa globalité; c'est la seule délibération transmise aux services préfectoraux... Quant aux attributions individuelles, elles sont font par voie d'arrêtés -non transmissibles-
      Autant dire que le maire peut très bien ne rien voir si le Directeur général des services et ses acolytes ont décidé de s'octroyer la plus grosse part.
      Il n'y a que le trésorier qui peut observer cette dérive et éventuellement la dénoncer à sa hiérarchie... Mais à partir du moment où il y a un arrêté, l'histoire héninoise rapporte quelles furent les difficultés de l'ancien comptable du trésor avec sa propre hiérarchie...

      Supprimer
  2. Le maire ne maitrise rien c'est évident , maire est un métier et non une aubaine qu'on saisit car la rémunération est excellente comblée par de nombreux privilèges.
    Se faire appeler monsieur le maire redonne de la vigueur quand l'âge ne le permet plus.

    -Le coaching est un accompagnement professionnel personnalisé permettant d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans la vie professionnelle, nombreux sont ceux de monsieur Binaisse rémunérés par les contribuables.

    RépondreSupprimer
  3. On parle de sanction? Et les policiers en correctionnel ils ont eu quoi? IAT sont différentes pour des agents faisant les mêmes missions l'un a un IAT à 8 et les autres à 0. L'indice IEM ce même l'a à 3 les autres à 1. Calculez 500€ d'écart pour les mêmes missions.

    RépondreSupprimer
  4. Il parait qu'un des deux policier exerce sur la voie public pourtant sur la voix du nord Mr le Maire a dit qu'il l' écartait de ses missions en attendant le jugement encore un mensonge

    RépondreSupprimer