mardi 2 septembre 2014

Chronique d'une défaite annoncée (7) : torpeur estivale 2008 vite terminée !

Le 10 juin, j'expliquais pourquoi je venais d'adhérer au PS (http://alpernalain.blogspot.fr/2008/06/pourquoi-ai-je-adhr-au-ps.html). Cela ne dura que quelques mois, car mes espoirs d'une rénovation du parti sombrèrent rapidement. J'avais espéré que le PS prenne en compte la dimension écologique dans une social-écologie que j'appelais de mes vœux (j'avais fait un rapport à ce sujet à Martine Aubry)... Malheureusement, le Congrès de Reims et la réintégration de G. Dalongeville me convainquirent que j'avais fait fausse route...
Quelques jours après, le maire socialiste d'Hénin ne renouvelait pas les 180 contrats de 6 mois conclus 3 mois avant les élections... Cela plombait l'ambiance, d'autant plus que les recours de l'AR et du FN étaient toujours pendants. Et surtout, le dépôt du rapport de la CRC semblait imminent (en fait, nous n'en eûmes connaissance qu'en novembre). Et pendant ce temps-là, rien ne se passe à HB. Le mot d'ordre semble être de ne pas faire de déclaration, sauf le maire qui promène sa "jovialité proverbiale".
Pourtant, fin août (et c'est de ce moment-là que je date le début de la fin de GD), on apprend que le Préfet oblige la ville à augmenter ses impôts de 10% pendant 3 ans (rappelons qu'en 2004, c'était 85% !). Nord-Eclair ayant publié un article sur le sujet, G. Dalongeville fait acheter tous les exemplaires du journal, en vente dans la ville ! Vous avez dit: censure ? 

Pendant la torpeur de l'été, un article de Politis (http://alpernalain.blogspot.fr/2008/08/la-campagne-du-front-national-hnin.html)  allait "réveiller" les Héninois (et d'autres). Politis faisait part d'une étude menée « incognito » par un chercheur en sciences politiques, qui s’est immiscé dans l’équipe FN pendant la dernière campagne municipale à Hénin-Beaumont.
"Les remarques sont plus de forme et rien sur le fond : rien sur les idées, le programme, les débats. Rien non plus sur les relations entre les leaders et les militants, par exemple : la personnalité de Marine Le Pen ne fait l’objet d’aucun commentaire…
Certes, on a confirmation, comme le rapporte le journaliste de Politis, de
- la stratégie sécuritaire (utilisation forcenée d’un incident pendant la campagne)
- l’absence de référence au sigle FN.
- la bonne utilisation des moyens modernes de communication (Internet, vidéo…).
L’article reprend aussi des points que l’on soupçonnait : la faiblesse intellectuelle et l’amateurisme des colistiers, par exemple.
Par contre, 2 points m’interpellent :
- l’allusion à un fichier municipal « subtilisé » pour envoyer des vœux.
- la connivence tacite avec l’ Alliance Républicaine, ce que tout le monde avait remarqué, mais surtout l’allusion à une rencontre secrète entre des représentants » de l’AR, et S. Briois et B.Hilde, début janvier, au siège frontiste ! Venant d’un tiers qu’on ne peut soupçonner d’intentions malveillantes, on ne peut être qu’atterré et on attend les explications de l’AR, avant tout autre commentaire…"

Evidemment Briois répondit par l'insulte "je suis dans l’obligation de révéler les déséquilibres mentaux de ce garçon que nous avons chassé lorsque nous sommes tombés sur son carnet de notes où menaces, délires et violences verbales sont venus se glisser". (voir commentaires sur mon blog sous l'article sus-référencé). 
J'ai pris contact avec G. Bouquillon, visé par le rapport du chercheur et il m'a alors convaincu que la rencontre n'avait pas eu lieu... Le chercheur en question, maintint ses déclarations, dans une conversation que j'eus avec lui. Nous aurons l'occasion d'en reparler...

29 commentaires:

  1. Des nouvelles du front des copains-coquins.

    "Le maire, David Rachline, avait promis d’éradiquer ce qu’il considérait être un cancer sous la gestion d’Elie Brun. Aujourd’hui, il se voit taxé d’emprunter le même chemin...
    Il en avait fait l'un des thèmes centraux de sa campagne, ciblant ainsi ce qui était le talon d'Achille d'Elie Brun. Avec la conviction d'un chevalier blanc, David Rachline l'avait promis : « Fini le clientélisme, bonjour la transparence. »Cinq mois, jour pour jour, après son élection, qu'en est-il des engagements de celui qui est devenu entre-temps l'une des figures montantes du Front national ?

    Lui, dit qu'il n'a pas quitté le sentier dont il avait tracé les limites. Mais deux articles parus coup sur coup, l'un sur le site de Mediapart, l'autre dansMarianne,sont venus réactiver la suspiscion.
    Des zones d'ombre
    Ce qui est reproché au maire de Fréjus, c'est d'avoir recours, de façon récurrente, à des sociétés proches de l'extrême droite pour régler certaines affaires de la ville. Ce fut le cas avec La Financière des territoires(notre édition du 26 avril), sollicitée en début de mandat, officiellement dans l'optique de réaliser un audit des finances communales. Son dirigeant, Clément Brieda, consultant d'un cabinet de conseil également connu sous le « pseudo » (!) de Bastien Doutrelant « a été directeur de campagne de l'Eurodéputé FN Bernard Monot », révèle Mediapart. Il a aussi contribué, selon Marianne, à la construction du programme économique du parti. Venu pour un audit, Brieda n'aura finalement participé qu'à la réalisation du budget primitif. L'analyse exaustive des finances fréjusiennes aura lieu, elle, en... 2015...."
    PS: et l'article dénonce encore d'autres conflits d'intérêts.

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    1. On copie, on colle, on associe, on amalgame..., dans un seul but. Vous faites de la politique. On pourrait faire la même chose avec tous les partis. Je suis dans le même combat que vous, mais vous vous trompez de méthode. Vous faites avancer le FN plutôt que de l'annihiler.

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    2. Dans le même ordre d'idée, voici le communiqué du PS daté de 2005. Il est signé d'Alain Vidalies, actuel secrétaire d'État aux Transports. Celui qui était alors secrétaire national aux entreprises fustigeait "la chasse aux chômeurs" initiée, selon lui, par la droite.

      "Pour le gouvernement, la lutte contre le chômage est une lutte contre les chômeurs. En adoptant un nouveau décret visant à renforcer le contrôle des demandeurs d'emploi, le gouvernement confirme que pour lui, la lutte contre le chômage est d'abord une lutte contre les chômeurs. Le Code du travail, dans sa rédaction actuelle, permet déjà aux agents de contrôle de se faire communiquer tous documents et informations nécessaires à l'accomplissement de leur mission. Autoriser ces autorités à croiser les informations qu'elles détiennent avec les documents de l'administration fiscale revient à encourager un véritable harcèlement des demandeurs d'emploi, qui aura pour seul effet d'hypothéquer le contrat de confiance nécessaire à leur réinsertion. Plutôt que de chercher à rogner par tous les moyens les droits des demandeurs d'emploi, le gouvernement serait bien inspiré de favoriser leur retour à l'emploi et de s'attaquer aux causes du chômage. Alors que la France ne crée toujours aucun emploi et que le chômage baisse depuis sept mois par le seul effet des radiations administratives et des départs massifs à la retraite, cette nouvelle décision, prise en catimini en pleines vacances de Noël, sans la moindre concertation avec les organisations syndicales et les associations de chômeurs, traduit l'incapacité du gouvernement à redonner confiance aux Français."

      Ce mardi 2 septembre 2014, voici une déclaration de François Rebsamen, ministre du travail sur la chaîne I-Télé "Je demande à Pôle emploi de renforcer les contrôles pour être sûr que les gens cherchent bien un emploi."
      Ce qui est inacceptable chez les uns est sans doute une vertu chez les autres???

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    3. Et oui , je fais de la politique? Pas vous.
      Non se taire face aux mensonges du FN serait la pire des choses. Dénoncer Dalongeville vous a gêné?
      Oui, je continuerai donc à dénoncer le mensonge et l'impasse que représente le FN. Assez de complaisances, que cela vous gêne ou non, et surtout, surtout parce que la municipalité d'Hénin Beaumont est d'extrême droite.
      Sachez que demander de me taire est suspect et ... improductif. Je mettrai même les bouchées doubles, en espérant que l'électorat de briois me lise.

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    4. Ils s'en foutent de votre vie, de vos pensées... ils ont d'autres chats à fouetter.

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    5. C'est pas avec briois que ça va s'arranger! Ils fait qu'ils le sachent!

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    6. Et en français, cela donne quoi ?

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  2. Sur l'Inquisition ( Eglise catholique " romaine", bien évidemment ! On va éviter de parler des autres )

    Il faut lire le bouquin de l'historien allemand ( luthérien, peu suspect de flatter le catholicisme ) Peter Godman, au nom prédestiné ( ! ), traduit en français " Histoire secrète de l'Inquisition romaine, de Paul III à Jean-Paul II", qui met à bas un tas de mythes - mythes pour la plupart datant du 19 ème siècle - sur l'Inquisition.
    L'Inquisition était un très réel progrès par rapport aux justices séculières. Oui, je répète : un très réel progrès sur la justice "laïque )
    Il y avait enquête ( c'est la racine du mot " inquisition" ) ce qui était loin d'être systématique dans les justices laïques de l'Antiquité et des différentes époques du M.A et des "Temps" modernes"
    , il y avait, contrairement à une idée reçue, avocat de la défense, contrairement aussi à une idée reçue datant des 18ème et 19ème siècles occidentaux, la torture était rarement appliquée, la vue des instruments de torture étant suffisante....et les peines étaient plus rares et plus douces que celles appliquées par la justice séculière. ( oui, je me répète )
    Il y a un tas d'exagération datant des historiens " romantiques" du genre Michelet, qui "prouvèrent" entre autres que le nombre de victimes était supérieur au nombre d'habitants !!
    .C'est de tout temps : on noircit une époque antérieure pour mieux grandir la sienne. Les "Lumières", bien clignotantes, le firent, de même que les Capétiens noircirent les Carvolingiens, qui noircirent les Mérovingiens, etc

    Tous les historiens modernes que j'ai pu lire, TOUS, sans exception, vont dans ce sens.
    En Histoire, le "péché" majeur est l'anachronisme. Si on juge l'Inquisition d'après les critères intellectuels et moraux qui sont les nôtres, et surtout d'après la liberté d'opinion, il est évident que l'Inquisition est révoltante. Mais, au Moyen-Age, ELLE N'A RéVOLTé PERSONNE
    Jean-Luc

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  3. Je viens de parler de Jean Sévillia, mais j'aurais tout aussi pu parler de Heers, Le Goff, Robert Etienne, Godman ou tant d'autres, qui ne sont pas suspects de complaisance envers l'"Eglise catholique "romaine""".
    TOUS estiment ( documents à l'appui ! ) qu'il existe une légende noire de l'Inquisition , dont les méfaits - réels- sont très largement exagérés par les historiens "romantiques" des 18ème et 19ème siècle, qui agissaient de la sorte surtout par esprit polémique et idéologique .

    Dans " Historiquement correct", de Sévillia, on trouve, après l'historique du montage de sa légende noire ( comment on a "construit" cette légende noire )
    :
    " C'est ici que la réalité historique bouscule les clichés. L'image de l'Inquisition est si négative que tout un chacun s'imagine qu'elle est le règne de l'arbitraire. C'EST EXACTEMENT L'INVERSE . L'Inquisition est une justice méthodique, formaliste et paperassière, SOUVENT BEAUCOUP PLUS TEMPEREE QUE LA JUSTICE CIVILE;
    Détenu en prison préventive ou restant libre, l'accusé a le droit de produire des témoins à décharge, de récuser ses juges et même, en cas d'appel, de récuser l'inquisiteur lui-même.
    Au cours de son procès, il bénéficie d'un défenseur. Le premier interrogatoire a lieu en présence de prud'hommes, jury local constitué de clercs et de laïcs dont l'avis est entendu avant la sentence.
    Afin d'éviter des représailles, le nom des dénonciateurs est tenu secret, mais l'Inquisiteur doit les communiquer aux assesseurs du procès qui ont à contrôler la véracité des accusations. Les accusés ont le droit de fournir préalablement le nom de ceux qui auraient un motif de leur nuire, ce qui est une manière de récuser leur déposition.
    En cas de faux témoignage, la sanction prévue équivaut à la peine encourue par l'accusé. Certains inquisiteurs préfèrent révéler l'identité des accusateurs, et procéder à une confrontation contradictoire.
    Si l'accusé maintient ses dénégations, il subit un interrogatoire complet dont le but est de recueillir ses aveux . En 1235, le concile de Narbonne demande que la condamnation soit portée exclusivement après un aveu formel, ou au vu de preuves irréfutables . "Mieux vaut, estime l'assemblée, relâcher un coupable que condamner un innocent.'
    .....
    JL

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    1. Cher JL, je vous lis avec plaisir. Je voudrais votre avis sur le protocole de Sion.

      Tom Jericho.

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    2. "Les protocoles des Sages de Sion"... (faux tsariste)

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    3. J'ai employé la version courte, mais vous avez raison sur la dénomination. Et puis votre faux tsariste m'interpelle puisque ce que j'en sais c'est qu'il s'agit d'un montage, fait à Paris, pour le compte de ... mais chut, Vladimir nous observe.

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    4. Rires! RRRooohhhh 17H58!

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    5. Svp, 16:51. Retournes t'asseoir à ta place, ma petite, il y a ton instituteur qui t'attend.

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  4. Du point de vue de la méthode judiciaire, l'Inquisition a représenté UN PROGRES ; L'Inquisition a introduit une procédure fondée sur l'enquête systématique ( ce qui était loin d'être toujours le cas de la justice civile, souvent bien plus expéditive ), sur le contrôle de la véracité des faits, sur la recherche de preuves et d'aveux, en s'appuyant sur des juges qui résistaient aux pressions de l'opinion. C'est à l'Inquisition qu'on doit l'institution du jury grâce auquel la sentence relève de la mise en délibéré et non de l'arbitraire du juge.

    La torture ? Toutes les justices de l'époque y recourent. Mais le manuel d'inquisition de Nicolas Eymerich la réserve aux cas extrêmes et doute de son utilité : " La question ( la torture ) est trompeuse et inefficace. Henri-Charles Léa, un historien américain du 19ème siècle, très hostile à l'Inquisition, livre cette observation : " Il est digne de remarquer que dans les fragments de procédure inquisitoriale qui nous sont parvenus, les allusions à la torture sont très rares ;"
    Le bûcher ? Emmanuel Leroy-Ladurie - un fanatique catholique ? note qeu
    l'Inquisition en use fort peu . Là encore, le mythe ne résiste pas à l'examen. En premier lieu, les aveux spontanés ou les condamnations légères exposent à des peines purement religieuses : réciter des prières, assister à certains offices, jeûner, effectuer des dons aux églises, se rendre en pèlerinage dans un sanctuaire voisin ou, dans les cas les plus graves, à Rome, à Compostelle ou à Jérusalem.
    Il peut être imposé de porter un signe distinctif sur les vêtements ( une croix ) , humiliation souvent remplacée, à partir du 14ème siècle, par une amende.
    Jean-Luc

    L'emmurement ? ( j'en ai parlé, c'est la prison ou la résidence surveillée ) Tout ,en sachant qu'en cas de deuil familial ou de maladie grave d'un proche, les "emmurés" avaient des permissions de sortie.

    Les condamnations à mort ?
    Quelques chiffres
    A Albi, ville de 8000 habitants, de 1286 à 1329, il y avait environ 250 hérétiques. Parmi ces hérétiques, 58 subissent des peines afflictives ( ce qui ne signifie pas forcément la mort )

    De 1308 à 1323, période pendant laquelle l'Inquisition fut très active, le célèbre inquisiteur Bernard Gui( vous avez lu " Le nom de la rose", d'Umberto Ecco ? ) prononce 930 sentences : 130 sont des acquittements, 286 des pénitences religieuses ( imposition de croix, pèlerinages ou service militaire en Terre sainte ) , 308 condamnés à la prison, 156 sentences se partagent entre des peines diverses ( emprisonnements théoriques ou remises théoriques contre des défunts, exhumations, expositions au pilori, exil, parfois destruction de maisons ) et 42 condamnations à mort.
    Soit une moyenne de trois par an pendant quinze ans .
    JL

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    1. Viva l'Inquisition!

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    2. Au contraire, vous devriez la dénoncer, d'ailleurs dénoncer c'est pas bien.

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  5. La suite :
    Pourquoi l’ABCD de l’égalité a tant fait réagir ?

    L’ABCD de l’égalité, c’est expliquer aux instituteurs qu’ils favorisent inconsciemment les garçons par rapport aux filles. Notez bien cette énormité : inconsciemment ! Si vous dites que non, que vous traitez garçons et filles de même manière, et bien si, vous le faites, inconsciemment !
    Lorsque l’on en est à dénoncer votre inconscient et à vouloir le rectifier, vous ne pouvez plus rien dire. Au passage, je me demande ce que peut bien signifier « liberté de conscience » dans un tel contexte : plus rien.
    Notez qu’aujourd’hui, les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, et cela jusqu’au bac, mais peu importe, petits inconscients, vous devez rectifier quand même.

    L’ABCD de l’égalité, c’est promouvoir systématiquement les thèses féministes extrémistes qui tiennent pour néfastes les différences garçons – filles. Il faut donc les contrecarrer : les femmes sont des hommes comme les autres, masculinité et féminité doivent être abolis.
    Nous sommes quand même des millions ou plus, et nous en avons le droit, à penser que ces différences sont sources de richesse, de fécondité, de diversité, bref sont un bien et non un mal.
    Une idéologie particulière n’a pas légitimité à s’imposer de force, à mes enfants, à l’école.

    L’ABCD de l’égalité, c’est la méthode soit disant pédagogique consistant à « déconstruire les stéréotypes ». Après les ravages des pédagogies constructivistes, qui prétendent que l’enfant se construit lui-même en dehors des repères qui lui sont fournis, voici la pédagogie « déconstructivistes », qui va s’employer à détruire activement ces repères. Moi, je pense, avec beaucoup d’autres, que l’enfant a besoin de repères solides, à partir desquels, à l’adolescence et pas avant, il va construire sa personnalité propre.

    L’ABCD de l’égalité, c’était, pour l’ex ministre PEILLON, un programme obligatoire dans les écoles publiques, privées, et hors contrats, avec évaluation notée. Traduction : si nos enfants sont encore empreints des « mauvaises » idées, ils auront de mauvaises notes.

    « Notre conception de l’éducation, c’est arracher l’enfant à ses déterminismes familiaux, sociaux, religieux… pour en faire des citoyens libres ». Signé Vincent Peillon dans son livre, repris à l’assemblée par Christiane Taubira. Sylviane Agaczynski, une fasciste reconnue ( !), s’est élevée contre la violence d’un tel programme. Je pense que nous n’obtiendrons nullement des citoyens libres, mais des hordes de paumés. On finira par en revenir, mais combien de victimes entretemps !

    Tout cela a choqué, et cette brutalité de l’ABCD de l’égalité a été abandonnée par Benoît Hamon. Mais pas le contenu, sous forme d’un programme qui va déferler sur les écoles à tous les niveaux. Notamment, cette idée de « déconstruire les stéréotypes » en reste le leitmotiv obsessionnel. « Rien ne sera obligatoire ! » dit le ministre. Chiche ! La formation des profs ne sera pas obligatoire ? Les élèves ne devront pas assister obligatoirement aux cours ? De l’enfumage, on n’y croit pas un seul instant.

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    1. David,Pardonnez moi mais vous ... délirez.
      Citez moi un seul théoricien, théoricienne, un seul ou une seule pédagogue du déconstructivisme en France, aux USA et même en Russie . Je vous remercie je n'en connais qu'en architecture... Mais toutes nouvelles connaissances est la bienvenue!
      Du constructivisme de Piaget et Vygotski ( pour ne citer que les plus célèbres), avec les variantes nombreuses de ces mouvements de pensée, qu'avez-vous lu pour vous permettre de dire de telles énormités! Excusez moi mais mon mémoire de CAFIPEMF portait sur les conceptions premières en sciences.
      Vous confondez manifestement les concepts
      -Modification des conceptions fausses des élèves par l'enseignant(e). Faites dessiner le circuit du sang dans le corps par un enfant et même par un adulte, ou plus rigolo, une bicyclette et vous allez constater en quoi il est obligatoire de déconstruire des connaissances FAUSSES..Les repères sont évidemment et plus que dans la pédagogie plus transmissive, donnés à l'élève ( Charpak et "La main à la pâte")
      La ZPD qui associe étroitement l'enseignant à l'apprentissage de l'élève, apprentisage qui est spiralaire que vous le vouliez ou non . Ce serait ennuyeux pour les autres bloggeuses et bloggeurs que ces concepts soient ici éclaircis. Si vous le souhaitez demandez à Mr Alpern mon email.

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    2. Filière de femmes
      Enfin, les enseignants devraient davantage intervenir concernant l’orientation des filles. Depuis, la fin des années 60, on constate une meilleure réussite scolaire des filles : elles redoublent moins et ont de meilleurs résultats que les garçons dans le primaire, elles sont plus nombreuses à intégrer le lycée, qui plus est dans les filières générales, enfin le nombre de bachelières a dépassé le nombre de bacheliers depuis 1971, et le nombre des étudiantes celui des étudiants. Mais cette réussite ne les conduit pas encore suffisamment à choisir les carrières les plus ambitieuses. Certes, elles s’orientent massivement vers les filières longues, mais pour étudier en majeure partie les disciplines qui leur offrent le moins de débouchés. En effet, elles représentent toujours la très grande majorité des effectifs en L (section littéraire), au lycée, mais restent largement minoritaires en S (section scientifique). Cette forme de ségrégation se retrouve à l’université où les étudiantes sont très nombreuses en lettres et en sciences humaines, et très minoritaires en sciences. Du coup, la répartition des rôles sur le plan professionnel n’évolue guère.

      Comment rendre compte de cela ? Evidemment, le fait que les manuels scolaires offrent peu de modèles d’identification aux filles dans le monde scientifique ou technologique est une raison non négligeable de cette reproduction au niveau scolaire d’une ségrégation d’ordre social. Egalement, le manque de confiance des filles en elles-mêmes signifie que si une fille reçoit la même note qu’un garçon elle pourrait quand meme y attribuer une valeur plus basse. En effet, il faut aux filles de meilleures notes que les garçons pour qu’elles s’autorisent à demander une première Scientifique.

      Il faut aussi invoquer chez les filles la « place faite, dès l’adolescence, à la vie familiale et à la maternité (et donc au ) souci du temps libre dans les projets professionnels, dont l’importance est, du coup, relativisée » . Les filles sont littéralement emprisonnées dans des modèles qui les conduisent à choisir des orientations de moindre rentabilité professionnelle. C’est contre ces modèles que l’école devrait lutter pour devenir vraiment non sexiste.

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    3. Voir le site officiel qui donne d'excellents exemples de ce que sont ces ABCD de l'égalité : http://www.cndp.fr/ABCD-de-l-egalite/accueil.html.
      Pour tous ceux qui ne veulent pas être manipulés...

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    4. "Nous, chercheur-e-s et universitaires engagé-e-s dans des travaux sur les femmes, le sexe et le genre, spécialistes d’anthropologie biologique et culturelle, de neurologie et de génétique, de médecine et d’épidémiologie, de psychologie et de psychanalyse, de droit et de science politique, de démographie, d’histoire et de géographie, de sociologie, de sciences de l’éducation et d’économie, de philosophie et d’histoire des sciences, d’arts du spectacle et de cinéma, de littérature et de linguistique, et d’autres domaines encore, nous élevons avec force contre des conceptions anti-scientifiques qui s’autorisent du « bon sens » pour imposer leur ordre rétrograde.
      Interroger les « préjugés » et les « stéréotypes » pour les remettre en cause, c’est précisément le point de départ de la démarche scientifique. C’est encore plus nécessaire lorsqu’il s’agit des différences entre les sexes, qui sont toujours présentées comme naturelles pour justifier les inégalités : la « réalité » selon la droite religieuse, c’est en réalité une hiérarchie entre les sexes dont nos travaux, issus de disciplines multiples, convergent tous pour contester qu’elle soit produite par la nature. La science rejoint ici le féminisme : on ne naît pas femme, ni homme d’ailleurs, on le devient. Bref, en démocratie, l’anatomie ne doit plus être un destin."

      Florence Rochefort, présidente, et les membres de l’Institut Émilie du Châtelet pour le développement et la diffusion des recherches sur les femmes, le sexe et le genre.

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  6. Croyez vous que si j'avais été en possession de ce listing je n'en n'aurais pas fait usage dans l'intérêt de mes colistiers plutôt que d'en faire profiter un de mes adversaires ? On me qualifie parfois de " masochiste"....Je veux bien ! ( Rire) mais il y a des limites. Par ailleurs, penser que si d'aventure il m'était venu à l'idée de rencontrer les gens du FN, je me serais rendu en leurs siège, en plein centre ville, c'est franchement mal me connaître. Que Briois, pour se banaliser l'ait dit à ses troupes est nullement la preuve de la véracité des propos de ce chercheur qui soit dit en passant n'a jamais tenté de me contacter à l'époque, ce qui est quand même un comble ! GB

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    1. Le listing ne concernait pas l'AR. Il aurait été "subtilisé" par le FN.... (fourni par du personnel ?).

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  7. Je me souviens très bien Mr Alpern, le listing dont vous parlez, j'avais essayé, en vain de me le procurer au profit de ma liste. Il s'agissait de la liste du personnel avec les adresses. N'ayant pas réussi à l'avoir, les colistiers de Daniel Duquenne et moi même avons dû faire le tour de tous les services pour remettre en main propre à chaque salarié un courrier que nous avions rédigé.( aux heures d'entrée et de sortie). Si nous avions été en possession de ce listing, croyez moi nous aurions envoyé notre lettre de façon personnalisée par la poste.....Ce qui ne nous aurait pas empêché, par ailleurs les contacts directs. . Nous étions en 2008 et croyez moi nous ne nous battions pas pour perdre !......GB

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  8. Sauf oubli de ma part, personne n'a dit à l'époque que vous aviez fourni le listing au FN !

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  9. Votre mémoire vous fait défaut, des personnes " très bien intentionnées" ne se sont pas gênées pour le dire....." Utilisez la rumeur! Il en restera toujours quelque chose" dit le vieil adage". Par contre, je ne me souviens plus s'il en fut fait état publiquement, en effet. GB

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