vendredi 17 octobre 2014

Chronique d'une défaite annoncée (22) : nouvelles élections en vue et espoir d'un renouveau.

J'avais, en cette fin avril, évoqué presque les mêmes propositions qu'aujourd'hui :

"il est clair aujourd'hui que le Parti Socialiste à Hénin-Beaumont doit se reconstruire à partir de militants n'ayant pas été compromis avec les pseudos gens de gauche qui ont géré la ville, sans scrupules. Il faudra être patient pour cela: nettoyer les écuries d'Augias prendra du temps, mais les militants pourront s'investir, travailler et se former, dans un Parti propre . J'ai bien l'intention d'y apporter ma contribution". Les années qui ont suivi ont montré que le PS était incapable de se corriger... et pourtant l'idée y était : débarrassons-nous de ceux qui ont cautionné, par leur participation, les errements passés...à savoir les élus de 2008 et 2004. Maintenant il faudrait y ajouter ceux de 2009 !

- le PS 62, dans le Bassin Minier, a, trop longtemps, vécu sur des schémas figés, sans renouvellement régulier de ses cadres politiques, ce qui a nuit à son dynamisme et empêché l'osmose entre les dirigeants et les militants. Je suis prêt à participer à ce changement" . Même incapacité du PS

- "je maintiens qu'à Hénin-Beaumont, c'est autour du PS (revu et corrigé) et de l'AR que l'union de tous les démocrates doit se faire". J'y ai cru...... Mais le PS62 n'ayant pas fait son aggiornamento, cela devint vite illusoire...


Le 2 mai, la machine se mettait en route : Gérard Dalongeville, récemment mis en examen et écroué pour "détournement de fonds publics", a été suspendu de ses fonctions de maire d'Hénin-Beaumont pour un mois par la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, sur proposition du préfet du Pas-de-Calais, annonce la préfecture.

"Cette décision se fonde sur les manquements graves et réitérés de M. Dalongeville aux devoirs qui lui incombent en sa qualité de maire et d'ordonnateur et qui ont conduit à une profonde détérioration de la situation financière de la commune", explique la préfecture dans un communiqué.
L'arrêté en date du 27 avril a été publié samedi dans le Journal officiel, ajoute la préfecture précisant que "cette suspension est effective depuis sa notification à l'intéressé le 30 avril 2009".

J'en concluais que le Maire pouvait être ensuite révoqué après le délai d'un mois démarrant le jour où le décret est définitif: par décret motivé pris en Conseil des Ministres (art 2122-16 du CGCT).
On savait que suite à la révocation, le conseil municipal doit désigner un nouveau maire (en application de l'article L-2122 du CGCT).
J'annonçais alors que, vu les délais et les vacances d'été, les élections auraient lieu en septembre... le Préfet fit diligence et les élections eurent lieu dès la fin juin !

4 commentaires:

  1. Comment des dgs, dga et responsables de l'administration territoriale ont-ils pu taire les dérives de dalongeville? Pourquoi les élus de 2009 ont-ils gardés certaines de ces personnes impliquées malgré tout? Dalongeville on le sait savait s'entourer d'incompétents et de suivistes... y' avait-il parmi ces cadres des consciences?Combien sont partis. Ont-ils été acheté? Certainement pas par le parti socialiste.

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  2. Les pro dalongeville, on retrouvé la lumière via les RP.

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  3. La nouvelle responsable RP est passée de l'ombre a la lumière. Merci GG

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