samedi 15 août 2015

Cela s'est passé près de chez vous...



En feuilletant les éditions locales du quotidien régional, voici ce que j’ai relevé :

Sin-le Noble :
« C’est un honneur », a réagi Emilienne Waquet quand le personnel de la maison de retraite Pierre-Wautriche, où elle vit depuis 10 ans, lui a annoncé qu’elle était devenue la doyenne de la région, après l’annonce du décès de Madeleine Thieleman. Elle qui a soufflé ses 109 bougies le 31 juillet n’y voit pas l’occasion de faire la fête.

AA : on remarquera que ce sont toujours les femmes qui ont cet honneur… Les hommes dépassent difficilement les 100 ans…

Esquelbecq :
Empreinte d’énormément d’émotion, la cérémonie de funérailles qui s’est déroulée ce vendredi matin à l’église Saint-Folquin d’Esquelbecq en hommage à Jean-Michel Devynck, maire décédé lundi matin, a été marquée par un terrible drame. Victime d’un malaise à l’issue de la cérémonie, Jean-Michel Vaesken, conseiller municipal, est décédé dans l’après-midi.

AA : les conseillers municipaux refusent, un par un, d’assister aux funérailles de leur collègue… On ne sait jamais, une malédiction pèserait sur les élus se rendant à des funérailles…

Calais 
Greg Allaeys, bénévole à Calais, interpelle Nadine Morano. Faisant fi de toute véracité historique, la députée européenne Les Républicains vient de déclarer au sujet des réfugiés fuyant la guerre : «Heureusement que nous n’avons pas fait pareil en 39-45 ! » Trop pour Greg. Il rétorque : « Viens Nadine Morano. Viens expliquer à ce jeune Afghan qu’il ne doit pas vouloir rejoindre son père à Londres mais retourner combattre à mains nues dans son pays. Viens raconter à cet Érythréen qu’il doit rester dans le régime le plus totalitaire du monde pour y fomenter une révolution. Fastoche. Viens raconter à ce Syrien que la guerre, c’est pas si terrible, qu’un obus n’a jamais tué personne. Viens Nadine, ils t’offriront le thé, la dignité et un peu d’humanité. »

AA : Nadine ne répondra pas parce qu’elle est en vacances…

Béthune (Tribunal)
Les faits reprochés remontent au 10 avril, à Grenay. Un automobiliste qui tente de sortir de son emplacement percute une voiture et une jardinière en béton. La police intervient et remarque que le conducteur de la Peugeot 307 a du mal à tenir debout. Il refuse de quitter le véhicule et de souffler dans l’éthylomètre. Finalement, il est contrôlé à plus de 2,5 g d’alcool par litre de sang. Puis les policiers vont de surprise en surprise… Sur le pare-brise, la vignette d’assurance collée est falsifiée. De même que la vignette du contrôle technique, grossièrement raturée. Quant au permis de conduire présenté par le conducteur de 60 ans, il n’est pas non plus en règle, loin de là. En effet, le conducteur a collé une photo de lui au-dessus de celle du véritable titulaire du document : son propre père, décédé il y a déjà dix ans ! Le tribunal de Béthune a condamné le sexagénaire à sept mois de prison avec sursis et à payer l’amende de 400 € requise par le ministère public.

AA : pas cher payé !

Bruay-La-Buissière :
Dans un précédent écho, nous évoquions la prochaine Fête de la rose de la section socialiste bruaysienne.
On avait titré « Open bar », d’abord pour le jeu de mot.
Et ça n’a pas plu à Grégory Strychareck, le président de section. L’entrée n’est en réalité pas libre, nous indique-t-il. Elle est « ouverte au plus grand nombre ».
À condition de passer à la caisse : 15 € pour les jeunes socialistes, 25 € pour les cartés, et... (là, on a un peu écarquillé les yeux !) 39 € pour les sympathisants. Voilà, pour les intéressés, y a plus qu’à réserver.

AA : Le bar socialiste ne fera pas recette…

Frévent :
Au Local-club maison des loisirs, la section couture existe depuis plus de 25 ans ! Depuis 2009, Brigitte Leborgne est à la tête du club. Son métier était couturière. Elle a travaillé pour des grandes marques : Givenchy, Chanel, de 1988 à 2000 et était artisan couturière à Saint-Pol.
En 2013, douze personnes fréquentaient régulièrement le club. Ces dames confectionnent des chemisiers, jupes, robes, manteaux, vestes, chemisiers, etc. Elles s’échangent des patrons (modèles) pour couper et choisir leurs vêtements.

AA : ouf ! On a eu peur pour les patrons qui ne sont que des modèles et rien d’autre !

Arras :
(Sous un numéro masqué, un détenu de la prison d’Arras s’est confié au journaliste).
Le détenu n’y va pas de main morte. Principales personnes visées dans ses déclarations : les surveillants de la prison arrageoise. Le prisonnier nous explique que « les fouilles des cellules se sont intensifiées depuis une semaine. Lors de ces fouilles, quand ils saisissent les téléphones, de l’argent ou encore des produits stupéfiants, au lieu de faire un rapport, ils gardent tout pour eux. Quand certains se plaignent de ces fouilles, ils reçoivent des menaces de la part des surveillants ».
Même cas de figure pour les « missiles », c’est-à-dire les colis qui sont jetés au-dessus de la prison, située en centre-ville d’Arras. « Ils les interceptent et les gardent pour eux », ajoute-t-il.
Face à ces mesures qu’il qualifie « de répressives», le détenu affirme que « tout le monde n’est pas logé à la même enseigne ». Ainsi, « les gros bonnets sont épargnés ». En cause, selon l’interlocuteur, « la complicité entre les surveillants pénitentiaires et les caïds, qui sont à la tête de trafics au sein de la prison ».

AA : Vous y croyez, vous ?

Roubaix
Décidément, le magnet est indémodable. À La Piscine (le musée), la version modèle réduit et aimantée de la photo du bassin fait partie du top des ventes. «Les touristes veulent repartir avec cette image-là, constate Florence Houvenaghel. Il y a aussi la carte postale, qui marche toujours. Le bassin de La Piscine, c’est un peu notre Tour Eiffel ! » En tout cas, pour les magnets, il paraît que l’« effet collection » persiste. Ou comment donner des allures de globe-trotter à votre réfrigérateur.

AA : mieux vaut la Piscine sur le frigo qu’à l’intérieur de ce dernier…

11 commentaires:

  1. Le jugement du tribunal de Béthune prouve le laxisme des juges et explique l'hécatombe de morts en juillet sur les routes. CQFD
    Nico S

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  2. En mai 1990, après la profanation du cimetière juif de Carpentras, des centaines de milliers de Français étaient descendus dans la rue, y compris le président de la République. En 2012, une génération plus tard, pour Ilan Halimi en 2006, en mémoire aux victimes de Merah en 2012, de Nemmouche en 2014, il n'y avait plus personne, sauf des juifs. La montée du communautarisme, du repli sur soi et de l'indifférence sont patents, signe d'un morcellement de la société française, d'un repli sur soi moins hédoniste que désespéré est en train de l'emporter qui multiplie les gestes et les mots du découragement: «on ne peut rien y faire», «ça ne changera jamais», «c'est trop tard», etc…. Mais aussi, hélas, et le fait n'est pas nouveau, le massif «ce n'est pas notre affaire». Cela posé, la raison essentielle de cette désaffection est peut être ailleurs: l'affaire Merah témoignait d'un antisémitisme qui ne venait pas d'où on l'attendait, l'extrême droite. De là un malaise général. Souvenons-nous de la période qui sépare les meurtres de la mort de Merah sous les balles du GIGN. Il s'est écoulé une semaine durant laquelle un grand nombre des bien-pensants de ce pays, et en particulier les spécialistes du déni de réalité, étaient convaincus que l'assassin était un néo-nazi, un Breivik à la française. Le fait que Mohammed Merah fût musulman en a gêné plus d'un. Ainsi, l'ennemi n'était pas le bon. Pour descendre dans la rue, il fallait qu'il soit conforme, breveté d'extrême droite et blanc
    L'auteur de ces lignes est Georges Bensoussan historien, spécialiste d'histoire culturelle de l'Europe des XIXe et XXe siècles, et en particulier des mondes juifs. Il a dirigé l'ouvrage Les Territoires perdus de la République (Mille et une nuits, 2002) rassemblant les témoignages d'enseignants et chefs d'établissements scolaires.

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    1. Dites ça aux banlieusards qui "niquent la France".

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  3. A 19h46, mesurez vous la gravité de votre propos ?

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    1. "Les territoires perdus de la république", comme dit plus haut. Effectivement, il est des personnes en France qui haïssent le pays dans lequel ils vivent, ils le disent même en chanson. Loin d'en faire une généralité, il n'y a cependant rien de grave à en parler, faire la sourde oreille à de tels propos, par contre... C'est comme pour le fn, nier sa puissance, c'est lui offrir le champs libre. A Hénin, on l'a pris de très et on a continué à le prendre de plus haut encore, malgré les défaites. Mais chut, faut bien penser, sinon...

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  4. Votre remarque 21h02, donne toute la valeur des propos de mr Bensoussan

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  5. Je ne suis pas sûr que c'est ce que voulait dire 19h46, enfin bref, pas grave

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  6. L'extrême droite, c'est comme la température . C'est un symptôme. Et on ne soigne pas la maladie en supprimant les symptômes. Vous pouvez crier "aux loups!", Cela ne changera rien. Notre société est malade, pas uniquement comme vous dites " A Hénin", hélas ! Il y a eu des précédents.Et dire cela ce n'est pas " se taire".

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  7. Sans doute me suis je trompé? tout simplement j'avais l'impression que 19h46 mettait tous les banlieusards des grandes métropoles dans le même sac. Celui de la délinquance de la drogue et de l' oisiveté. Si je me suis trompé ,tant mieux, je retire ma question de 21h02. Mais je maintiens qu'en dépit de grosses difficultés, il existe de nombreux banlieusards non obsédés par l'idée " de niquer la France"......Et j'en connais .

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    1. Vous vous faites avoir. Genre tweets à la va vite et puis rétropédalage 2 heures après lorsqu'on s'aperçoit de sa bourde. Dans l'air du temps, de l'info popcorn et de l'indignation spectacle.

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    2. Je ne vois pas en quoi je fais du rétropédalage, 18h04. L'intervention de 19h46 m'interpellait et m'interpelle toujours. Je m'en suis expliqué le 16 Août à 11h38, et ce jour je pourrais ré écrire mon commentaire de 21h02 , cette fois autrement: " Pensez vous que les habitants des banlieues ( sensibles) sont tous animés par la volonté de niquer la France? Notamment les jeunes?"

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