vendredi 15 avril 2016

Chronique du 15 avril

Pour ceux qui aiment le foot et en sont quelque peu dégoûtés, et pour ceux, la grande majorité, qui n'aiment pas le foot, voici ce que j'ai pu récolter ces dernières 48 heures sur le sujet (vous n'êtes pas obligés de lire jusqu'au bout...) :
- Margarita Louis-Dreyfus, l'actionnaire majoritaire de l'OM, a annoncé, mercredi, la mise en vente du club... On parie que Bernard Tapie sera sur les rangs ?
- Pour la énième fois, on parle d'un nouveau repreneur à Lens... Mais il faudra l'accord de son propriétaire, Mammadov, coincé quelque part en Azerbaïdjan, et dont plus personne n'a entendu parler depuis longtemps. En prison, dans une des pires dictatures qui soit ou mort dans des circonstances obscures (je pense que, dans ce dernier cas, Gervais Martel n'y serait pour rien...) ? A vérifier, quand même...
- L'équipe de France de foot avait une petite chance de gagner l'Euro organisé dans notre pays... L'éviction de Benzéma sonne le glas de cet espoir... Et dire que ce joueur de grande qualité (footballistique) est condamné avant même que la justice ne se soit prononcée, pour des raisons d'"exemplarité", dit Valls. Moi, je veux bien, mais Cahuzac, Sarkozy, Le Pen, Kucheida, Balkany courent toujours...

3 commentaires:

  1. Si briois la ramène trop, cet après midi, dire: riwal! jeanne!

    "L'enquête sur des soupçons de surfacturation dans le financement des campagnes FN en 2012, pour laquelle le parti est mis en examen, a été validée jeudi par la cour d'appel de Paris, levant l'un des obstacles à un possible procès, a appris l'AFP de sources proches du dossier.

    L'enquête des juges d'instruction est terminée depuis janvier et dix personnes sont mises en examen, dont deux vice-présidents du Front national - son trésorier Wallerand de Saint-Just et Jean-François Jalkh - ainsi que le parti en tant que personne morale.

    Les investigations ont porté sur un possible système frauduleux pour capter de l'argent public lors des élections de 2012, avec plusieurs millions d'euros en jeu.

    Au coeur de l'enquête, le principal prestataire du FN pour sa propagande, la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen récemment mis en cause par les révélations sur les Panama Papers.

    Lors des législatives de 2012, des kits de campagne (tracts, affiches, cartes postales) à 16.650 euros avaient été fournis par Riwal à 525 candidats frontistes, via des prêts consentis aux candidats par un microparti satellite du FN, Jeanne.

    Les enquêteurs soupçonnent derrière ce montage complexe des prestations gonflées et surfacturées au détriment de l'Etat, qui rembourse les frais de campagne aux candidats dépassant 5% des voix. Le parti conteste toute surfacturation.
    Marine Le Pen, présidente du Front national, lors d'une conférence de presse à Paris le 7 avril 201
    Marine Le Pen, présidente du Front national, lors d'une conférence de presse à Paris le 7 avril 2016 ( AFP/Archives / DOMINIQUE FAGET )

    Les juges ont également soupçonné un financement illégal du FN par Riwal, mais ils s'étaient heurtés à une faille législative, ce délit, issu d'une loi de 1988, n'étant plus puni à la suite d'une erreur du législateur.

    Pour pallier cette lacune, le parquet de Paris avait requis des poursuites pour le délit plus général d'abus de biens sociaux et recel, commis au préjudice de Riwal.

    Cet acte avait été contesté devant la cour d'appel de Paris par les avocats du FN, de Riwal et de Frédéric Chatillon, au motif qu'on ne peut substituer à des poursuites issues d'une loi spéciale d'autres poursuites issues d'une loi plus générale et réprimée plus sévèrement.

    Mais la cour d'appel a rejeté ces recours jeudi matin et validé la procédure. Le Front national reste donc mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux et complicité d'escroquerie. La décision de la cour d'appel peut maintenant être contestée devant la Cour de cassation. Il appartient aussi au parquet de Paris de prendre ses réquisitions sur le renvoi ou non des protagonistes en procès, avant la décision finale des juges d'instruction."

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  2. Le problème Benzema / Sarkozy est intéressant; la présomption d'innocence est toujours un peu hypocrite quand toutes les preuves se trouvent étalées dans les journaux.
    Alors que faire? Une mise une cause judiciaire suffit-elle pour réclamer la démission ou alors faut-il attendre la condamnation?
    Je comprends les deux positions mais je n'arrive pas à avoir d'avis; d'un côté, une mise en examen se fait sur le fondement d'un "faisceau d'indices graves précis et concordants" et d'un autre, seule la condamnation fait d'un accusé un coupable... Alors je n'en sais rien.
    Ce qui me semble être certain, c'est que ça ne peut être à géométrie variable : si pour la présomption d'innocence on dit que Benzema en équipe de France ça ne pose pas de problème, alors il faut dire la même chose pour N. SArkozy...

    Et j'irai plus loin dans mes questions. Une condamnation empeche t elle une joueur de foot de jouer au foot? Va-t-on demander à tous ceux qui ont été condamné dans leur vie de ne plus avoir d'activité professionnelle ? ( Je ne suis pas naïf, il y a la question de l'exemplarité qui est en jeu. Mais est-ce déterminant?)

    Et il y a Valls aussi, qui se permet des commentaires déplacés sur la composition de l'équipe de France, justement au mépris de la présomption d'innocence, et surtout en oubliant que son gouvernement compte des ministres réellement condamnés...

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  3. Alain, ne le prenez pas mal mais l'humour au 3ème degré ( au sujet de Gervais Martel), je ne suis pas sûr que tout le monde comprenne !

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