samedi 20 août 2016

La "Marche de la mort"

"Yohann Diniz qui s’arrête vers la mi-course, alors qu’il était en tête du 50 km marche. Puis qui repart, dodelinant, perclus de douleurs. Tente de s’accrocher au Canadien Evan Dunfee. Yohann Diniz qui s’évanouit, allongé sur le bitume de Rio. Avant de repartir la bouche ouverte et le corps en nage, offrant aux (télé)spectateurs des images d’une souffrance intense. A certains moments plié en deux par des douleurs gastriques, le Français, recordman du monde de la distance, a souffert un véritable calvaire pour ses troisièmes Jeux olympiques. Mais après avoir abandonné à Pékin en 2008, puis avoir été disqualifié à Londres, en 2012, pour un ravitaillement hors zone, il a terminé, au bout de l’effort et de la persévérance (Le Monde 20/8/016)."

Allez savoir pourquoi, ce reportage sur les 50 km marche des JO de Rio me fait penser à cette marche de 60 km (3 jours et 2 nuits), par moins 25 degrés, de ces milliers de déportés que les Allemands emmenèrent hors d'Auschwitz, fin janvier 45, devant l'arrivée imminente de l'armée russe. Les nazis laissèrent sur place ceux qui ne pouvaient bouger. 
Contrairement à Diniz, qui avaient à ses côtés toute l'assistance médicale nécessaire pour pallier à toute défaillance, les participants à la "Marche de la Mort", déjà en piteux état lors de l'évacuation du camp, étaient abattus sur le champ dès que leurs maigres forces ne les portaient plus...

Pas de télévision, ni de photographe à l'époque... mais j'ai connu un survivant (mon père) de cette épreuve qui m'en a narré quelques péripéties...

Pour en savoir plus sur cette "Marche de la mort" : http://www.cercleshoah.org/spip.php?article264

6 commentaires:

  1. Comparaison extrêmement douteuse. Venant de vous, en plus. hého, la gauche. Vous continuez à en faire trop. Vous ne retenez rien de l'histoire. Vous banalisez, comme avec le fn. Vous comparez la difficulté d'un sport avec un crime de masse. Pathétique.

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    1. Lisez avant de critiquer. Je n'ai pas comparé, mais j'ai exprimé ce que je ressentais à la vision et à la lecture du dramatique épisode Diniz...
      C'est pourtant simple à comprendre, non ?

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  2. Qui avait et non qui avaient, le 6h51, excusez-moi du retard...

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